Nez devant la porte en bois je lis l’inscription "la différence est ce qui diffère de la simplicité''
Je ris intérieurement : J’aime♥ ! J’aime cette pensée hautement philosophique !♥
J’ouvre la porte et balance mon sac dedans avec force, qui fini sa trajectoire contre le mur.
Mains sur les hanches et pieds bien ancrés au sol, je toise cette pièce du regard, comme un félin à dompter…
« T’es moche, t’es vieille et tu pues. Mais maintenant t’es à moi, t’es mon terrain et t’as intérêt à coopérer parce que je vais avoir graaaaaaand besoin d’une petite bulle de réconfort ! »
Après ce stupide monologue et cette personnification de ma piaule, je saute sur le lit et me laisse m’échouer dessus de tout mon long comme un cachalot. Je voulais faire ma gamine et décompresser un peu, sauf que… mon saut d’otarie soulève la poussière de dessus le lit… Je me redresse en vitesse et toussote, chasse la poussière de devant mon nez mais cette irritation liquéfie la poussière et je me retrouve sous les gouttes d’eau que je viens de créer malgré moi.
« Raaaaaaaaaa ! »
Mon énervement se stoppe subitement pour laisser place à…
« ATCHAAAAA »
… à mon éternuement. Entre la poussière et l’humidité que je viens de faire…
« Merci pour cette première rencontre, foutue chambre ! »
Mais je sens mon pouvoir monter en moi, voulant se libérer de mon contrôle...