le 08/09/2016 à 14h20

On arrivait dans la salle ds ma salle de bain. La fatigue, le stress, l'angoisse, la honte de moi même...Les mots de yulika aussi...parle lui... Je décrochais pas un mot. Qu'est ce que je pouvais rajouter.
Il commençait à se déshabiller. Je me tournais. Je n'avais aucun souvenir de cette nuit, mais je repensais au sentiment que j'ai eu avant de me réveiller...J'étais si bien...j'aimerais le retrouver , mais apparemment c'était peine perdu !

Le plâtre... une main menottée...
J'avais galéré comme pas possible pour le pantalon et là... la chemise, c'était pas possible.
Parfois, souvent, presque tous les jours... : je me déteste. Et souvent, oui bon, tous les jours : je m'agace.
Et comme à chaque fois : je déplace ça sur l'autre.
Simple technique de survie.

"Quoi que j'essaie de faire... peu importe l'énergie et la bonne volonté que j'essaie d'y mettre... j'échoue. Je ne sais même pas comment je me débrouille mais j'ai l'impression que plus j'essaie moins j'y arrive."

Sauf qu'en fait je voulais pas dire ça... c'était surtout tout seul... je voulais juste qu'elle m'aide pour enlever ma chemise. Mais ça m'arrache les tripes de devoir demander de l'aide.

J'étais dos à lui...J'écoutais...c'est que j'avais dit à yulika , il a quelque minute puis sans réfléchir
"tu as l'impression de marcher contre le vent.."
Je tentais un regard.Il avait du mal avec sa chemise.Indi, arrête de bouder, aide le..Je lui déboutonnais ma chemise...
"Je comprends pourquoi mon chemiser était miette ce matin..." c'était sortit tout seul fis je avec un sourire..
Cela m’agacè de tourner en rond, de rien comprendre, alors en pensant à la plénitude de ce matin, c'était un peu plus facile. Mais joshua, ne voulait surement pas qu'on parle de ça.
"pardon, c'est sortit tout seule"
Je retournais à ma place.

Une fois nu je me faufilai dans la douche. Si je ne parle pas alors je ne dirais rien de méchant, de vexant... peut être alors arrêterai-je de creuser ce fossé entre nous. Avec l'eau je sentis que le plâtre bougeait, ce qui était pour le présent moment une bonne nouvelle. Je dois bouger le bras d'Indi pour utiliser le mien... Après un léger "flop" le plâtre avait libéré mon poignet devenu... violet.

Comme elle avait décidé de ne pas me regarder... je laissais libre court à mes grimaces de douleurs tandis que je me savonnais. En dix minutes la douche était finie!

Je me séchai, et entrepris de me rhabiller...

Mon bras bougeait.. j'en avait marre de ces menottes, juste quelque heures encore
Il sortit de la douche. Je l'entendais mettre son caleçon, puis je me tournais. Je supposais que je devais l'aider pour sa chemise. Je fis qu'il avait en lever son platre...son poignet était violet...Je le regardais , j'allais pas me battre avec lui...Mais je ne lui laissais pas le choix. Je l'aidais à fermer à sa chemise. J'arrangeais son col, enlevait les plis et je lui retroussais les manches.Ces gestes m'arrachais un sourire...ma mère faisais ça à mon père le matin.Elle lui disais, tu sais pas d'habiller,regarde ton col !, mais je crois que mon père le faisais exprès parce après il lui voler un baiser...Cette image m'attristait un peu...c'est ça que je voulais avec joshua...mais on arrivait pas tout les deux...on s'en voulait chacun de faire mal à l'autre, et on recommençait à chaque fois...
"on est le serpent qui se mort la queud..." terminais je ma voix à fois haute

Ses gestes... ses... je revoyais ma mère avec mon père...
La pensée que j'eus à ce moment là me fit tellement mal que je sentis les larmes me monter aux yeux.
Tais-toi Joshua, tais-toi, surtout ne dis rien.
"On est le serpent qui se mord la queue."

J'avais pas envie de savoir le fond de sa pensée négative. J'avais déjà les miennes, de pensées négatives. Alors je fis ce que je sais si bien faire : fuite.
"Au restaurant, je prendrai un mojito, j'ai eu envie de mojito tout l'été, ou un B-52, oh que oui, un B-52 !"

Ma voix était tellement différente de mes yeux à cet instant : j'avais des larmes dans les yeux, les retenant pour ne pas qu'elles coulent, et ma voix simulait cette légèreté et cette joie estivale. J'étais doué quand même, mais pas encore assez... fallait que je travaille ça !

Il avait les yeux qui brillait...
"ah un mojito...avec du rhum... où vocka, style cocktel sex on the beach... mais pour l'instant je vais rester à l'eau , sinon je vais assiner le peu de fois qui me reste. " fis je en essayant de faire de l'humour.
Je passais ma main sur son visage. Pourquoi, je sais pas, j'aimais pas cette air dans son regard, comme si il avait une grande tritesse.
Je rajoutais
"Il faudra d'abort que tu me montres les chaussures que tu as acheté ''
On n'abordait pas le sujet, ni l'un ni l'autre ne voulait mettre les pieds dans le plat.

J'essaie de sourire, humour, humour. Fais le beau gosse avec de l'humour... gentleman...

"Je t'ai pas raconté que j'ai été barman à plusieurs reprises ? Je connais un grand nombre de cocktails... je pourrais t'en faire quand tu en voudras un. "

J'avais réussi à retenir l'assaut des larmes.
J'ai toujours ces phrases en tête. J'aurais voulu à cet instant : m'écraser la tête contre un mur !

" Avec plaisir, j'en ai gouté pas mal déja, et toujours avec la même base soit rhum, ou vodka mais la vrai vodka ça brule, et surtout pas de whisky...après je triche, c'est facile de boire quand tu as un fois qui se régénère à la minute.." lui fis je avec un grand sourire
J'avais finit de l'habillé
"par contre pour l'alchool, pas un mots à mogwaï, il déteste quand je bois..."

J'affiche un sourire... pas très joyeux.
"Y'a pas que lui..."

C'est pas spécialement faux, pas spécialement vrai... j'étais paumé. Paumé et fatigué.
"On peut s'allonger sur le lit ? Juste un peu... j'ai pas envie de retourner au caisson..."

De toute façon cette cuite m'avait servit de leçon..le sourire de joshua disait bien ce qu'il pensait. Mais j'avais pas envie de reparler de ça...Je sentais la honte remontait...
"Euh oui, si tu veux..."
Les menottes me rassurait. Au moins si on tombait, on tombait à deux.
J'étais heureuse d'être dans ma chambre...La salle des pouvoirs à côté assez froid.J'entrainais joshua vers le lit.Je m'allongerai à un matelat confortable, chaud et moelleux...J'enlevais mes chaussures. Il a rien de plus agréable que la sensation des pieds nu sur la couette. En plus de mon lit, je pouvais voir la baie vitrée et l'extérieur de l'institut. J'essyais d'étirer mon dos. Malgrès la douche, j'avais encore les muscles nouer.
Je souris à joshua, qui lui aussi s'installait sur le matelat.

Une fois installés, j'hésitai. D'un côté je me disais le silence... le silence est mieux que les disputes non ? Mais j'avais peur. J'étais fatigué.
Je me rendis compte de tout ce que je ressentais : que du négatif.
Fatigue, stress, inquiétudes, culpabilité, racoeur, ... et j'en passe. C'était pas de ça que j'avais rêvé.

"Tu crois que quand on sera guéris, ça va changer ?" demandé-je dans un murmure.

sa question me faisait peur mais il fallait je crois ce la poser
"je sais pas, j'aimerais tant, mais.. on a pas régler le fond du problème de ce que chacun veux ...on a commencé mais pas terminé...et puis...qu'est que fait si ...si je retrouve mes pouvoirs..et si toi, tu dois partir pour le travail...comment on va gérer tout ça...cela m'effrait d'y penser...je veux pas te perdre mais je veux pas être un boulet aussi" fis je en murmant
J'avais fermé les yeux, j'étais bien intaller. Le sommeil me carressait la joue.

J'avais encore plus peur maintenant.
J'étais pas certain de vouloir avoir ce genre de discussion. Parce que si on commençait à répondre à ces questions, qu'on était sérieux... alors... ce sera de l'engagement. Du long terme.
J'étais pas prêt pour ça. Mais je ne voulais pas la perdre.
J'avais toujours cette question : est-ce que je crois à l'Amour avec son grand "A" ?
Non, oui, je sais pas, peut être... Autrement dit : pas de réponse.
Ses pouvoirs allaitent être un problème de taille. J'avais égoïstement savourer leur absence.
Je veux quoi ? Je ne sais pas. Je ne sais plus. C'était plus simple à New York, avec Jenny, Glove...
Indi compliquait tout.
je veux juste arrêter de réfléchir, de me prendre la tête.

"Je suis content que les gars arrivent bientôt... leur dit pas surtout... D'ailleurs ça a été avec Zek finalement ? " dis-je dans ma fuite habituelle.

Aucun de nos voulaient répondrent à ces questions pour le moment. Cela m'allait, on prendra le problème le jour où il viendront. Mais comme réponde à ces interrogations...J'ouvrais un oeil, et mit mes doights entre laçait au siens.
"Oui, cela été, j'avais un peu peur mais finalement zek à assuré. Il était très gentil. En tout cas, ils tiennent tout les deux à toi, cela grêve les yeux ! et non je ne dirais rien si..."
J'osais pas demander avec les disputes de tout à l'heure...mais la fatigue m'empechait de réfléchir
"si rien, non pas de deal en faîte. Je ne dirais rien promis. "J'en avait marre des marchés à la noix..Je terminais presque un murmure
"Joshua, je me peux me glisser dans tes bras ? "
Je voulais juste être proche de lui.

En réponse je la pris dans mes bras et fermai les yeux... je crois que l'on s'endormit en même temps...