06/09/16 9H Explications matinales

Je dépose doucement les viennoiseries, rien ne me sers de martyriser ces aliments plus longtemps.

Le coeur battant la chamade, je lâche la main d'Indi... je me sens nu là... j'ai pas envie de parler de ça. Mais peut-être que si je lui raconte la cicatrice alors... elle oubliera le bleu.

Je m'assois sur le lit, les mains sur les genoux.
Sois fort Josh, fort. Battant warrior, fais ni ta gonzesse ni ta chochotte. Car là, faut pas que tu te loupes.

"Bon ! Par où je commence ça moi..."

Voilà j'étais déjà paumé...

Je fermais la porte, enlevait le plateau du petit déjeuner qui était sur mon lit . Et je mis à côté de lui...Je lui sourit, je voulais lui montrer que j'étais là pour lui, sans jugement , je l'écoutais

Avec Indi, je perds toute mon habituelle éloquence, mon détachement, mon assurance. Elle révèle par sa seule présence les parties de moi que j'avais aimé oublier.

"Je... je suis du groupe sanguins AB - et de plus... bref, j'ai rencontré un parrain de la pègre irlandaise quand j'étais de passage à Boston... Nan si je commence par là c'est bon demain on y est encore..."
Je frotte mon visage dans mes mains. Là sérieusement, je suis entrain de passer pour un débile. J'aime pas ça !

"C'est un coup de scalpel car on a essayé de me prendre un rein voilà voilà." ,dis-je d'une traite sans réfléchir davantage, sans respirer et en fixant crétinement le mur en face de moi.

Il s'embrouillait, je voulais l'aider...ça dernière phrase me fit froid dans le dos...
"On a essayé de te voler un rein !.., je marquais une pause le monde n'était pas si rose que ça, trafic d'organe ou autre chose pour une autre raison, ton groupe sanguin ?comment tu as réussit à t'en sortir ? ce parrain est en lien avec ce qui te cherche, "
Les questions arrivaient à la minute...doucement indi, je ne voulais pas le brusquer, mais l'inquiétude parlait plus vite que moi . je me rapprochais de lui et lui attrapait la main tendrement
"hey, je suis toujours là et je t'écoute, le bleu est en lien avec cette opération ? "

Ces questions... toutes ces questions... c'est pour ça que je déteste les questions, les réponses tout ça, ça n'en finit jamais !
Je sens mes mains trembler, devenir moites.
Pourtant je me revêt de mon manteau d'assurance inventé de toute pièce, je contrôle plutôt bien mes émotions. Mais la moiteur de mes mains, ça... je ne contrôle pas. Pourtant je ne voulais pas lâcher la main d'Indi.

Je la regarde dans les yeux. Assure Josh, tu es cet homme qui frôle les dangers sans craintes, surpasse toutes limites... Je lui souris tendrement.
"Oui on a essayé de me voler un rein. Mais ne t'inquiète pas je l'ai encore, sinon je t'assure que je serais pas en si grande forme. C'est en lien avec le trafic d'organe, mais là... disons que c'est en circuit hors du circuit habituel... c'est pour le fameux parrain, et oui je crois qu'il me cherche. Mais il n'est pas non plus une grosse pointure. C'est du mafieux de bas étage. Donc t'inquiète pas il ne mettra pas un pied en France."

Répond pas pour le bleu, Josh, fais comme si t'avais pas entendu... elle oubliera, noie le poisson, y'a pleins d'autres choses à dire... pas le bleu...
Mes mains se remirent à trembler. Je fixe de nouveau le mur. Pour ne plus voir ses yeux hypnotiques. Pour ne pas répondre à comment je m'en suis sorti...

Ces mains étaient moitent et elles tremblaient...Il avait autre chose.
"Je m'en fous qu'il viennent en France, je veux juste pas qu'il reviennent de faire du mal..et tu as réussit à t’échapper comment ? "

Je commence à trembler de plus belle. Je passe nerveusement ma main dans mes cheveux, une fois, deux fois, trois fois... puis je frotte ma main sur mon genoux, comme pour me débarrasser de la moiteur. mon autre main est toujours prisonnière de celle d'Indi... je sens ma main serrer la sienne un peu plus fort.

Indi... pourquoi tu veux savoir ? Si je te le dis, auras-tu davantage confiance en moi  ? et moi en toi ? Cela nous rapprochera-t-il ou nous éloignera l'un de l'autre ?

Je passe ma main dans ma nuque nerveusement, je me crispe tant que je fais finir par me coincer un truc...

"Tu me connais... ma spécialité c'est le baratinage. Alors j'ai baratiné. En fait à la base je devais bosser pour ce mec, pour la pègre irlandaise, je devais leur ramener des trucs. Je passais une sorte d'entretien, j'aime pas ça déjà, j'aime pas connaître le client, le voir en direct et surtout j'aime pas qu'il me connaisse. J'ai toujours des intermédiaires, j'aime mieux. Mais là il m'a filé une avance non négligeable alors je suis venu.
On parlait, y'avait ses gorilles..."

Non Joshua, va à l'essentiel, ne raconte pas, ne revis pas ça.
"J'ai fait leur casse, mais je me suis coupé la main. Quand je me suis pointé avec leur... ce qu'il m'avait demandé, je saignais... je me suis fait soigner par leur "médecin". Quand je suis rentré à l'appart, j'ai demandé à Luc de faire davantage de recherches sur eux, j'avais senti que c'était louche tout ça, mais je ne savais pas pourquoi. J'aime pas les mafia, c'est des familles. Et tu sais jamais ce qu'il va te tomber sur le nez car toi, t'es pas de la famille. J'ai pas eu les réponses de Luc. C'était trop tard, j'avais du formol dans la tronche et j'étais à l'arrière d'un van. Ces crétins m'ont pris par surprise dans la rue. Dehors je ne peut pas vraiment fuir... Bref, le filleul du parrain à besoin d'une greffe de rein et paraîtrait que je suis compatible."

J'ai réussi, noyé le poisson. J'ai pas raconter le pire. Mais mon cœur résonne. Je repasse la main dans mes cheveux, tentant de m'apaiser.

Il était extrément nerveux...je sentais sa main serrait fort la mienne... je mis ma main sur son bras... J'écoutais...parain de la mafia, mon imagination travaillait, je réalisais que Joshua avait faillit mourir sans doute plus d'une fois
J'avais toujours pas réponse à ma question. Je lui faisais revivre ça, j'étais horrible, je tenta une dernière fois car je sentais qu'il avait un nœud autour de cette question...
"Et comment, tu as fait pour éviter qu'il te prélève un rein alors que tu étais drogué." ma voix était douce

Pour la première fois oui... la première fois. Je me résolu à ne pas fuir, même pas occulairement...
Je plonge mes yeux dans les siens.
"Quand j'ai compris que je ne pourrais pas fuir. J'ai fait semblant de me débattre retenant au maximum ma respiration. Le formol n'a pas fait effet longtemps... ou disons moins longtemps que prévu. J'ai retrouvé mes esprits doucement alors que j'étais attaché... j'ai voulu passer au travers de tout pour fuir loin de là. Mais j'avais des menottes spécialement conçues contre les mutants comme moi. Celles qu'utilise les forces de l'ordre. C'est le problème avec la pègre, ils sont équipés... J'étais comme un humain, démuni, j'ai fais semblant d'être encore dans les vapes alors qu'il me descendait. J'avais si peur... si peur... Mais que faire hein ? Et puis je me suis retrouvé seul dans une pièce, seul avec leur médecin... Je l'ai baratiné. Il a grave flippé quand j'ai ouvert les yeux pas comateux du tout... mais ça n'a pas duré. Il n'a pas eu peur longtemps... mais je suis doué tu sais, pour parler aux gens..."

Je me mords la lèvre. Je ressens encore la lame dans ma peau. J'ai eu si peur... si peur.

Je sentais l'inquiétude montait...j'imaginais,et cela me donnait des frissons...Je gardais ma main dans la sienne, je sentais cette peur..Il me regardait dans les yeux.
"...tu as fait comment pour te débarrasser du médecin.."
Pourquoi je voulais savoir... je lui faisait revivre un enfer...je m'en voulais

"On était dans la cave de la maison du parrain. Je pouvais pas fuir. Derrière la porte le médecin m'appris qu'il y avait deux gorilles prêt à réagir au quart de tour. On chuchotait d'ailleurs. Il m'appris qu'il était endetté et que le parrain l'avait... contraint à bosser pour lui. C'était pas des dettes sales pourtant... ses prêts étudiants le coulait, il avait dû abandonner ses études en cours de route. Le parrain avait vu en lui une aubaine. Alors on a fait un deal : il me laissait en un seul morceau et je lui effacerait ses dettes. Il m'a dit qu'il avait un plan, et il m'a fait une anesthésie locale... mais j'ai senti la lame. Je te jure... j'avais sa main sur ma bouche, le scalpel qui me... J'ai tellement peur, je me répétais "il s'est foutu de moi il va me le prendre et je vais le voir sortir mon rein" je chialais, j'avais même pas la force d'hurler. J'ai vu ses yeux, pleins de plaisir. J'ai commencé à tourner de l'oeil, je me suis... évanoui. J'ai repris mes esprits peu de temps après, il était entrain de me recoudre, avec un sourire jusqu'aux oreilles. Il y avait du sang... partout. j'ai reconnu à côté de lui la boîte tu sais... les boite de glace, pour transporter les organes... j'ai commencé à crier, l'injurier, l'insulter, lui il souriait bêtement... Les gorilles se sont ramenés avec les armes en main braquée sur moi. L'autre crétin en enlevant ses gants à dit aux autres : Pas de panique, réveil prématuré de notre donneur, je m'occupe de l'endormir pour de bon. Prenez la boîte, l'ouvrez pas vous connaissez les procédure d’hygiène. Les molosses sont partis avec la boite. Je chialai. Et l'autre crétin m'a souri et m'a murmuré à l'oreille que j'étais très convaincant mais que maintenant je devais arrêter mon rôle de victime et faire le mort."

Je sens mes larmes sur mes joues et passe ma main sur mon visage.
"J'ai mis une bonne minute à comprendre. Ce crétin ne m'avait pas pris mon rein. Et il avait l'intention de faire sortir mon corps sur une civière, dans un sac. Ce qu'on a fait. Je me suis pas débarrassé du médecin, je l'ai pris avec moi. J'ai effacer ses dettes et j'ai toujours mes deux reins. J'ai aussi récupéré un très bon mais légèrement timbré, associé. Ezékiel se fout encore de moi. Il est tellement fier de m'avoir foutu les jetons !"

Heureusement que j'étais assisse, parce que je serais tombée sur les fesses...Je confirme Zek est un timbrée... Les menaces de glove au sujet d'alex me revenait en tête, c'était pas du figurée, son frère était médecin...J'en ravalais ma salive...et je finis par dire
"c'est comme ça que tu as connu glove, à cause de son frère Zek"
Je voyais des larmes sur ces joues, je lui essuyais tendrement avec ma main...
"Excuse moi, je voulais pas te refaire revivre ça...tu t'en est sortit c'est tout ce qui compte...je t'aime"
L'inquiétude était présente, si il avait une autre personne que Zek et qu'il n'avait pas réussit à négocier joshua serait ..cette pensée me glaçait le sang j'eu pour réflex de poser ma joue contre son épaule nue comme si j'avais besoin de certifier qu'il était bien là, il sursautait car j'avais posé ma joue sans faire exprès contre son bleu...
'' désolé, j'ai pas fait exprès"

Elle est contre moi, dans mes bras. Je me sens à la fois bien et mal... ce n'est pas seulement la peur de ce souvenir, c'est aussi la peur de demain...
"C'était il a 27 mois, mais j'ai dû mal à cicatriser... Tu sais Zek, après ça on s'est pas mal sauvé l'un l'autre, un bon paquet de fois. Je l'apprécie beaucoup, mais parfois il me fait encore peur, je sais qu'il a des problèmes psy, pour le moment je canalise bien tout ça... ça reste quelqu'un de bien tu sais..."
Je respire un coup.

"Merci..." lui murmuré-je, "Merci de m'aimer même si parfois je suis un froussard légèrement chochotte."

Je souris légèrement, tout ça était derrière maintenant... et je n'étais pas prêt de retourner à Boston ! Est-ce qu'Indi a davantage confiance en moi ? Je n'ose pas lui poser la question...

J'étais contre lui...
"Oui, bah moi il fait peur, il a quelque chose dans le regard...il est peut être très gentil mais quand il s'énerve, j'aimerais bien avoir mes pouvoirs..."
Je relevais la tête à sa seconde remarque
"Mr Rosenbach, vous ne saurez jamais et je dis bien jamais, un froussard légérement chochotte à mes yeux, tu es un battant... moi à ta place j'aurais été terroriser, attaché par la peur.... soudain j'eu un flash de mes cauchemars :allongée sur cette table en métal paralysée par l'angoisse, je sentis cette peur me traverser, mes muscles se crispait par ces images... indi fait diversion..... J'embrassais joshua en essayant d'enlever ses images de ma tête...

Je ris intérieurement : faut juste pas l'énerver et tout va bien...

J'étais touché qu'elle pense cela de moi, même après lui avoir raconter l'une de mes peu glorieuses aventures... Et soudain elle se jetait sur mes lèvres. Ce n'était pas un baiser. J'enrageai.
Je prends Indi par les épaules et l'écarte de moi.
"Tu me prends pour un idiot plein de testostérones ou quoi ? Un baiser et hop j'oublies ce qui vient de passer dans ton regard ?! Tu crois que que ça peut marcher ce que t'a essayé là ? Je sais reconnaître un baiser d'une diversion ! J'ai pas inventé le concept mais presque ! Alors me fais pas le coup de me cacher quelque chose après que j't'ai balancé tout ça. Sérieusement je risque de très mal le prendre, surtout venant de quelqu'un qui m'a balancé y' a quelques jours que je jouais avec ses sentiments !"

J'étais déçu qu'elle est fait ça. Je ne savais pas ce qu'elle me cachait, et en temps normal j'aurais été patient et peu curieux mais là... j'ai répondu à ses questions.

Elle n'a pas davantage confiance... Josh ce que tu as fait ne sers à rien... minable... elle t'embobine...

il me repoussait.. Mon geste était stupide mais je voulais juste que c'est images disparaissent, cette peur aussi et quand j'étais près de lui cela allait....Mais là était les images était insistante... Je les fuyais depuis plusieurs jours mais là elle me rendait l'appareil...Je sentais la peur et le refus de joshua n'avait rien arrangé...Je me levais, je sentais que tout mes muscles se cripaient....
"Excuse moi, je ne voulais pas....et je joue pas avec tes sentiments, cela n'a rien avoir avec toi...ne te fâche pas
je veux juste que ces images arrêtent de tourner dans ma tête... Je suis désolée, tu te livres à moi et moi... je suis vraiment pathétique..."
Je serais les poings et fermer les yeux, cela va se calmer...

Je radouci ma voix :
"Ces images ? Quelles images Indi ?"

Était-ce à cause de mots ? Devais-je la prendre dans mes bras ? M'excuser à mon tour ?

Avec elle je ne savais jamais quoi faire... quand on dit que l'amour fait perdre la tête... c'est pas une blague.

J'avais l'impression de vivre le cauchemard éveillé, c'était la première fois... Je tremblais et je commençais à avoir chaud... J'entendais ces cris, je sentais la chute, les brulûres...et l'angoisse montait de plus en plus...
"je sais pas... elles sont là dés que je ferme les yeux, la nuit, ces cauchemards, depuis un mois...mais là, elles insistent..me paralysent... je veux juste qu'elle arrête.... il faut de l'air..je suis désolée, c'est rien, elles vont passé c'est juste un cauchemard"
Je sortis sur le balcon, il me fallait de l'air frais, mais déjà la chaleur était présente...Je ne voulais pas qu'il me voit comme ça...

Je me lève aussitôt. La prendre dans mes bras sur le balcon. Je ne sais pas quoi lui dire pour la rassurer. Je ne sais pas quoi lui dire pour atténuer la peur. Alors je lui embrasse le front. Sans un mot. Dans mes bras je la berce doucement.

Soudain ma voix s'élève, vibre dans ma cage thoracique, je chante :
On partira de nuit, l'heure où l'on doute
Que demain revienne encore
Loin des villes soumises, on suivra l'autoroute
Ensuite on perdra tous les nord

On laissera nos clés, nos cartes et nos codes
Prisons pour nous retenir
Tous ces gens que l'on voie vivre comme s'ils ignoraient
Qu'un jour il faudra mourir

Et qui se font surprendre au soir

Oh belle, on ira
On partira toi et moi, où?, je sais pas
Y a que les routes qui sont belles
Et peu importe où elles mènent
Oh belle, on ira, on suivra les étoiles et les chercheurs d'or
Si on en trouve, on cherchera encore

On n'échappe à rien pas même à ses fuites

Quand on se pose on est mort
Oh j'ai tant obéi, si peu choisi petite
Et le temps perdu me dévore

On prendre les froids, les brûlures en face
On interdira les tiédeurs
Des fumées, des alcools et des calmants cuirasses
Qui nous a volé nos douleurs
La vérité nous fera plus peur

Oh belle, on ira
On partira toi et moi, où?, je sais pas
Y a que des routes qui tremblent
Les destinations se ressemblent
Oh belle, tu verras
On suivra les étoiles et les chercheurs d'or
On s'arrêtera jamais dans les ports

Belle, on ira
Et l'ombre de nous rattrapera peut-être pas
On ne changera pas le monde
Mais il nous changera pas
Ma belle, tiens mon bras
On sera des milliers dans ce cas, tu verras
Et même si tout est joué d'avance, on ira, on ira

Même si tout est joué d'avance
A côté de moi,
Tu sais y a que les routes qui sont belles
Et crois-moi, on partira, tu verras
Si tu me crois, belle
Si tu me crois, belle
Un jour on partira
Si tu me crois, belle
Un jour

Je sentis ces bras autour de moi... je me retourne, je cale ma tête dans son cou, respire sa peau... Je me cale sur son coeur...J'entends sa voix...je sens mes muscles qui se détendent...
"Excuse moi...je suis désolé."
Je m'accroche à lui... les images se font moins violente, l'angoisse diminue...la peur disparait...Quand, je suis là près de lui.... les images disparaissent... Je sens la larme qui coule sur mon visage... C'est juste un cauchemard, juste un bordel de cauchemard...il se livre à toi et toi tu... Indi, tu es pathétique
"Excuse moi, joshua, tu me parles et moi je vais tout capoter, mais je te promets que je joue pas avec toi, tes sentiments, je t'aime trop pour ça...."
J'étais dans le creux des ces bras, les images avaient disparues

Elle s'excuse...
"Ne t'excuse pas... il nous faut un peu de temps pour apprendre à nous comprendre... s'apprivoiser."

Je souris. On était pas très doué dans ce rôle là nous deux...

Il m'avait parlé, il avait répondu à mes questions...
"Merci, de m'avoir parler, d'avoir répondu à mes questions"
Je lui devais une explications, sur ce qui venait de se passer et maintenant si je vivais le cauchemard alors que j'étais éveillé, il devait être au courant . Je ne voulais pas qu'il s'inquiète.Je relevais la tête.
Dans ses bras, je ne craignais rien.
"Pour ces images... je crois que ...que mes souvenirs me reviennent et je comprends pourquoi je l'ai oublié...ils sont remplit de souffrance, de peur ...Je vois comment ils m'ont prit mes pouvoirs....je crois que je suis en train de retrouver la mémoire..."

Ce qu'on a oublié ne peut plus nous faire souffrir. J'avais souhaité en mon intérieur qu'elle ne retrouve jamais les souvenirs de ces années perdues... mais à croire que son cerveau ne voulait pas exaucer mon vœux.

J'étais désolé pour elle. Mais que pouvais-je faire maintenant ? Rien, impuissant. Inutile.
Je l'embrassai dans le cou, lui murmurant :
"Qui dit souvenirs dit passé, et le passé est derrière."

A qui le dis-tu crétin. T'avoir jamais à laisser ton passé derrière toi. Jamais. Accroché à tes aspirations d'enfants... à qui veux-tu donner des leçons ?

Je ressentis la violence du coup reçu à mon épaule, comme un bourdonnement dans mon corps.
"On est deux maintenant, pour affronter tout ça." lui dis-je, pour la rassurer elle, me rassurer moi.

Ce qui me dit me rassurait, je souris à sa première phrase, j'aurais sortit exactement cela à mes élèves...
"Oui est deux, toi et moi affrontant nos vieux démons "
J’espérais que cela aller suffire.En reposant ma tête contre, je remarquais le bleu...On est avait pas parler... Il s'était livré une fois, j'aborderais le sujet plus tard. Toujours la tête contre lui , je dis
"Je sais que je vais casser l'ambiance,mais tu vas faire quoi Glove...elle est gentille et je comprends qu'elle est besoin de toi, tu es son engrenage mais...j'aimerais t'avoir un peu pour moi toute seule..Juste toi et moi."

Haaaaa la massacreuse d'ambiance oui non mais... Fuite fuite fuite...
Entourloupes, embrouillage d'esprit ou belles paroles ? Bobards ça craint... Indi quoi... belles paroles. Discours flonflon, ça va marcher.

Oui voilà, fais le sourire désolé Josh, les yeux gentils-mignons, et caresse lui la joue. Fais ta voix chaude et douce... C'est toi le pro.
"Oui je te comprends, moi aussi je voudrais n'être rien qu'à toi..." là c'était pas vraiment du mensonge en plus.
"Je me charge de ça, ne t'inquiète pas. Je suis à toi, rien qu'à toi." Baiser doux et tendre sur le front.

Si elle croit que je vais virer Glove comme ça... n'importe quoi... c'est Glove punaise, elle peut faire un effort !