11/09/2016 à 18h : Actualités

Je haussai un sourcil, perplexe, et penchai légèrement la tête alors que refermai mon livre. Pourquoi me parlait-il de Joshua et s'excusait ? Était-ce parce que Glove avait dit qu'on s'était embrassé et que.... Et qu'il en avait déduit que... Que quoi ? Qu'on avait... un genre de... relation ? C'était ridicule. Joshua avait Indi. Et c'était juste un léger dérapage non ? Bien que c'était arrivé deux fois... Mais il fallait que j'oublie ça.

- Pourquoi t'excuses tu à moi ? Ce n'est pas moi que tu as blessé après tout. Tu n'as pas à t'excuser auprès de moi.

Je bus une gorgée de mon verre sans le lâcher du regard.

- Ça arrive à tout le monde de s'énerver. Parfois c'est plus violent. Et si tu te sens coupable parce que tu l'as blessé avec un couteau, essaie de ranger celui-ci dans une pochette ou dans un endroit avec plus de sécurité. Le temps de l'enlever de là, tu devrais normalement te ressaisir.

J'avais beaucoup parlé, contrairement à mon habitude.

Je la regarde. Intérieurement je suis plus que perplexe. Il y a autre chose. Une sensation étrange...
J'avais envie de lui parler mais en même temps... j’avais comme ce besoin de faire gaffe à ce que j'allais dire... ça ne me ressemble pas.
"Tu n'es pas obligée de me répondre, mais je me demandais si... si tu vas bien, étant donné le choix de Joshua... ?"

Je me cassais le coup à être penché comme ça.
Alors je m'accroupis face à elle. Elle ne détourne pas les yeux. Elle semble même pas se forcer pour ne pas quitter mon regard... je ressens un truc inhabituel.

Je haussai mon sourcil plus haut, encore plus perplexe, bien que je sentis comme mon coeur se serrer sans comprendre une nouvelle fois la raison.

Je ne lache pas Zek du regard tandis qu'il s'accroupit, essayant de trouver au fond de ses yeux la raison pour laquelle il me pose cette question.

- Pourquoi me demandes-tu ça ? Pourquoi est-ce que ça devrait m'affecter qu'il reste avec Indi ou non ? Ca ne me concerne pas, répondis-je alors que j'avais l'impression que mon coeur se serrait encore plus fort

Mon coeur me faisait mal sans que je ne sache pourquoi. Ca me faisait tellement mal que j'avais presque envie de pleurer. Peut-être que j'avais attrapé quelque chose, il fallait que je surveille ça. Je n'aimais pas du tout cette sensation. Je l'éxégrais. Sans m'en rendre compte, j'agrippai les bords du fauteuil un peu plus fort qu'avant.

Elle... je crois pas que c'est moi qui pense ça, mais elle est bizarre.
Vraiment, ça se voit qu'elle souffre. Mais elle le nie.
"Ça me rappelle ce que j'ai lu sur le déni de grossesse, tu te rends compte que certaines femmes, du moins, leur inconscient, arrive à occulter les signes de la grossesse, ces femmes sont intimement persuadées de ne pas être enceinte, alors qu'elles le sont. Une méconnaissance de soi aussi flagrante me reste inexplicable, j'ai pourtant lu plusieurs livres sur le sujet."

Je la regarde, toujours flegmatique. Je ne sais pas si ce que je dis est compréhensible. Je ne pense pas mais bon.

Pourquoi me parlait-il de ça ? Je ne comprenais pas... Pensait-il que j'avais une relation quelconque avec Joshua ? ( mon coeur se serra ) C'était ridicule ( la douleur était un peu plus forte qu'avant ).

- Aux dernières nouvelles, étant vierge, je ne peux pas être enceinte, même en le niant. Ou alors je suis la prochaine Vierge Marie et il faudrait appeler le Vatican, répondis-je calmement en le scrutant.

J'avais du mal à déterminer son âge. Il connaissait Joshua et avait une petite soeur. Il devait sans doute avoir la trentaine vu ses traits et sa barbe, qui accompagnait bien ses cheveux légèrement longs.

Je ne le lâchai pas une seule seconde des yeux. J'essayai de chercher dans ses yeux vert gris une réponse à pourquoi il était comment ça. Essayant de chercher quelles étaient ses pensées. Essayant de comprendre le personnage que j'avais en face de moi. Et je n'y arrivai pas. Et ça me frustrai. Ca ne m'était plus arrivé depuis longtemps. C'était comme un défi. Et lui agissait avec un flegme presque anglais. Ca me frustrai encore plus.

Moi qui était accroupi et sérieux... je me laisse tomber sur les fesses, assis par terre je ris. Oui je ris gorge déployée. Le truc qui ne m'arrive pas souvent, vraiment pas souvent.

C'est alors que j'entends la voix de Glove qui interpelle Yulika.
"Il se passe quoi là ?" légèrement ronchon.

Je regarde Glove s'asseoir à côté de moi.
"Il se passe la conversation la plus bizarre que j'ai entendu de toute ma vie, entre deux personnes totalement bizarres." dis-je presque flipée de la situation.

Je fus surprise quand il commença à rire à gorge déployée. Il avait déjà une voix grave mais son rire l'était encore un peu plus. Et je devais avouer que c'était agréable comme son.

Par contre, je me demandai pourquoi il riait. Avais-je dit quelque chose d'amusant ? Etait-ce ma réponse qui lui semblait ridicule et était-ce à cause de ça qu'il riait ? Je fronçai légèrement les sourcils, encore plus frustrée qu'avant. Je ne le comprenais pas et ça m'énervait dans un sens.

Je quittai mon fauteuil et m'accroupis devant lui, le dévisageant de plus près alors qu'il continuait de rire, mes sourcils un peu plus froncés, me demandant quel était vraiment son caractère. Ca me frustrai mais en même temps, me rendait curieuse, ce que je n'avais plus été depuis quelques temps. Je n'entendis même pas Glove arriver tant j'étais en train d'essayer de décrypter son frère.

Je finis par me calmer aussi brutalement que j'avais commencé à rire. Talulla s'était accroupie devant moi et bizarrement son regard, ses sourcils froncés et sa présence plus proche, me refirent ressentir ce truc bizarre de tout à l'heure et que j'aimais pas trop.
Je plongeais mes yeux dans les siens.
"Désolé, c'est juste que... Ta répartie est excellente ! Il est rare de rencontrer des personnes aussi subtiles que toi et à l'humour si développé ! En fait je te parlais des dénis de grossesses non pour insinuer que tu étais enceinte, comme tu t'en doute, mais par ce phénomène de déni que semble manifester, tout le monde ici a été témoin de ton béguin, alors je m'inquiète que tu retiennes ça et que tu ne l'exprimes pas, de ce que j'ai lu, j'ai cru comprendre pour avancer et se libérer de la douleur il fallait accepter de la ressentir. Après je ne suis pas là pour te dire de pleurer devant moi, mais Glove est ton amie."
J'essaie d'esquisser un sourire.

Ma répartie, excellente ? Mais je n'avais pas non plus fais de l'humour. Et puis... Quel béguin ? Je ne comprenais pas... C'était stupide .. ? Un béguin c'était quand... on aimait bien quelqu'un et... Je n'avais pas ça... N'est ce pas ?

Je sentis quelque chose de mouillé sur mes joues. J'y portai ma main et remarquai que je pleurais. La douleur à mon coeur se fit en même temps plus forte mais semblaient en même temps se calmer mais mes pleurs se firent plus fort aussi.

Je ne comprenais pas pourquoi ça m'arrivait. Je regardai Zek comme pour lui demander des explications alors que j'étais secouée de soubresauts. Je mis mes mains devant ma bouche comme pour éviter que mes sanglots deviennent plus forts.

Elle... elle se met à pleurer ! Oh my god ! J'ai fait quo ?! J'ai dit quoi ?!
Je tourne la tête et regarde Glove l’appelant à l'aide.
"T'as voulu qu'elle chiale, t'as gagné, alors t'assume !" me rouspète-t-elle boudeuse.

Alors je fixe Talulla...
"Glove s'il te plait ton amie a besoin de toi." lui demandé-je fermement.
Glove se lève du canapé. Et s'accroupi à côté de nous.
"Mon amie pleure parce que TON amie a fait son dragueur et que tu as insisté pour qu'elle laisse sortir tout ça, et regarde moi ! J'ai des trop petits bras pour faire des câlins, et c'est toi de nous deux le mieux pour consoler !"
Je lui lance alors un regard qui veut dire "mais je ne la connais pas"
Ce à quoi elle me répond :
"Fais comme avec moi" et tapote sur mon épaule puis se lève et s'éloigne.

Alors je ne réfléchis pas plus. Je soulève Talulla et la prends dans mes bras, cale mon menton sur sa tête, la berce doucement, comme avec Glove...
"C'est pas de ta faute tu sais, et Joshua ne l'a pas fait exprès, tout ça, ça va finir par passer, ça fait mal, mais ça va passer." lui dis-je doucement, en anglais avec mon fort accent texan.

Je n'entendais rien. Je pleurai sans m'arrêter, sans comprendre pourquoi. J'avais presque du mal à respirer à cause de mes sanglots. Soudain, je sentis des bras m'entourer et me bercer doucement. Je m'accrochai à la personne sans réfléchir et enfuai mon visage contre son torse tout en continuant à pleurer.

J'entendis un fort accent texan me dire que ça allait passer, que ça faisait mal mais que ça allait passer. Je commençai doucement à me calmer bien que j'avais encore quelques soubresauts. Je me concentrai sur l'odeur de la personne pour essayer de revenir à moi. Elle sentait un peu comme Glove, le même gel douche. Mais ce n'était pas Glove. Il y avait une autre odeur en plus. Mais je n'arrivais pas à la déterminer.

- ... Why does it hurt ? I... I don't like that... I want to get ride of this... I.. I'm begging you... Just... Help me ( Pourquoi ça fait mal ? Je n'aime pas ça. Je veux arrêter d'avoir ça. Je t'en supplie. Juste. Aide moi ) , dis-je avec encore de léger sanglots dans la voix, rendant sans doute mon accent irlandais encore pire alors que je relevai la tête vers la personne qui me tenait.

Je croisai alors le regard de Zek mais ne me détachai pas de lui, encore trop perturbée. Je le regardai dans les yeux, cherchant sans doute une réponse et sans doute une aide quelconque.

Machinalement, spontanément je dirais : je lui dépose un bisou sur le front. Comme je fais avec Glove. Et je lui réponds en anglais, la gorge nouée :
"Tu n'es pas seule, on est là, Glove et moi, ne t'inquiète pas."

Je regarde Glove, la mâchoire atrocement crispée. Elle rapplique alors et se blottit contre Talulla, dans mes bras.
"T'es ma première amie Talulu, alors ta douleur sera aussi la mienne jusqu'à ce qu'on la fasse partir, je te le promets ! Et puis on a la chance que mon frère est des bras longs, t'as vu on y tient à deux !" dit-elle avec une douceur et une fermeté incroyable.
Je dépose alors un bisou sur leur front.

Je me calmai totalement. Je me sentais mieux. Ca ne me faisait plus mal au coeur. Je souris quand Glove me fit aussi un câlin, ne me rendant pas encore totalement compte que j'étais dans les bras de Zek.

- Ca.. Ça va aller, merci. Désolé de... Hum... D'avoir pleurer... Comme ça, dis-je un peu gênée mais tentai un sourire à Zek et à Glove.

Je me rendis compte après que Zek me tenait dans ses bras et m'eloignai un peu, encore plus gênée.

Je regarde la scène terriblement mal à l'aise.
C'est mignon et flippant.

Je décide de sortir de la pièce... autant pas les gêner ! Entre gens bizarres, au moins ils se comprennent !

J'ai pas des masses envie d'aller m'isoler dans ma chambre, que faire de ma soirée ?

Yulika quittait la pièce.

Je lâchai alors Talulla qui après un instant de mieux semblait gênée.
"C'est humain de pleurer, tout le monde pleure. Ce qui disent le contraire sont soit de grands malades mentaux, et je dis ça vraiment sérieusement, des troubles mentaux peuvent effectivement altérer la perception de la souffrance, soit des menteurs. C'est rassurant pour moi que l'amie de ma soeur soit d'aucune de ses catégories."

Je me levais alors, tandis que Glove ne lâchait pas Talulla.
Je me sentais vraiment... bizarre... cette fille me... la sensation étrange... qu'est-ce que c'est ?

Je vais me servir un verre de Swepps. Et là je réalise : elle me fait un peu peur. Sauf que : pourquoi ?!
Ce n'est pas logique, pas rationnel. Il faut que je creuse le sujet.

C'était peut-être normal de pleurer mais je n'aimais quand même pas ça. J'avais l'impression de perdre contrôle.

J'ebouriffai les cheveux de Glove doucement. Avoir pleurer me donna envie de boire et je m'ecartai donc de Glove pour me servir aussi un verre tout comme Zek. Je l'observai et j'eus l'impression qu'il venait de découvrir quelque chose. Enfin une expression que j'arrivai à deceler. Ca me donna encore plus envie de découvrir plus de choses sur lui.

Je penchai ma tête, après avoir bu,devant lui pour pouvoir le regarder dans les yeux afin de mieux savoir ce qu'il pensait. Il était quand même vraiment grand. Sans doute autant que Caem et Fin. Peut-être plus.

Elle me regarde encore plus chelou que tout à l'heure ?! Mais là je n'ai rien dit de bizarre, je bois du Swepps. C'est pas problématique !

Mon visage redevenu hermétique je me demande quoi lui dire. Je me demande quel âge elle a. Sauf que j'aime pas qu'on me pose la question, j'ai réussi à garder ce secret devant Joshua le fouineur, ce ne serait pas le moment de faire une bourde à la Glove.
Et ce regard insistant.
"Est-ce que le fait que je boive du Swepps pose problème ? Ou bien est-ce que j'ai fait une maladresse que je dois réparer ?" lui dis-je flegmatique.

Je le regardai toujours, scrutant le moindre de ses mouvements. Il avait de nouveau un visage hermétique. Je fronçai légèrement les sourcils. Il avait pourtant utiliser assez de nerfs zygomatiques paravant.

Je levai ma main inconsciemment près de son visage et touchai les endroits où ses nerfs zygomatiques devaient se trouver.

- Intéressant comment ton visage redevient tout de suite hermétique. Tu avais pourtant bien fait usage de tes muscles faciaux, marmonnai-je en réfléchissant tout en continuant, sans m'en rendre compte, de passer ma main sur son visage

Je dois faire une tête que je n'ai jamais faite.


Je sens alors que le verre éclate dans ma main, la coupant au passage.
"Je... je suis désolé... Mais tu t'y connais en muscles ? Tu étudies la biologie ?" demande-je calmement, redevenant hermétique, posant les débris de verre sur la table.

Glove accourt.
"TU SAIGNES !"

Je sursautai légèrement quand il brisa son verre. Je baissai mes mains et vis en effet, comme Glove l'avait hurlé, qu'il saignait.

Je pris des serviettes et les pressai sur sa main. Les blessures étaient superficielles mais c'était quand même à soigner.

Je relevai la tête vers lui.

- J'avais presque fini mes études mais vu que j'ai du prendre une pause pour venir ici, je ne les ai paz encore fini.

Je me désintéresse totalement de ma main, bien trop concentré sur les mots de Talulla.
"Je connais ça, j'espère que tu pourras les reprendre, tu es étudiante en quoi ?" demandé-je avec mon flegme et mon calme habituel.
- Zek ta main ! Va soigner ta main !
- Mais ce n'est rien, plaies superficielle de l'épiderme sauf la quatrième coupure sur la paume qui est plsu profonde, mais c'est la paume, docn ce n'est pas important, ce qui m'importe présentement c'est Talulla.

Glove me regarde les yeux exhorbités.
"JE LE SAVAIS ! IL VOUS AURA FALLUT 3 JOURS MAIS ÇA Y EST ON VA ÊTRE LES TROIS INSÉPARABLES ! COMME LES TROIS MOUSQUETAIRES MAIS EN MIEUX !!!"
Elle sautille sur place. Glove est ces emportement, ça va passer.
"Par contre j'ai la dalle, je vous ramène quoi du réfectoire ?
- Ne t'inquiète pas, je vais te préparer à manger." dis-je calmement.

Glove hurla que nous étions devenus les trois inséparables. Zek pendant ce temps me demanda ce que j'étudiais.

- Je faisais un master en biologie moléculaire et cellulaire, lui répondis-je tout en appuyant toujours sur la blessure de Zek

Je cherchai vite du regard un placard ou armoire où il devait sûrement y avoir du désinfectant et des pansements. J'en remarquai un qui devait sûrement servir à ça vu sa localisation. Je me dirigeai rapidement, trouvai par chance ce que je cherchai et revins près du frère et de la soeur. Je pris la main de Zek délicatement et appliquai précautionneusement le désinfectant et mis ensuite une gase et lui fis pour finir un bandage.

Je relevai la tête ( j'allais sûrement attraper un torticolis à le regarder tout le temps alors qu'il me dépassait de sûrement deux têtes ) et le regardai.

- J'aurais pu désinfecter avec de l'alcool mais j'ai essayé d'être civilisée, informai-je en me souvenant des fois où mes frères se blessaient tellement que je devais désinfecter leurs plaies avec de l'alcool.

Je lui lâchai la main.

- Espérons que tu ne mettes pas la cuisine en feu, lançai-je avec un léger sourire narquois en coin.

Je voulais voir s'il allait répliquer. Je voulais voir si il y avait aller avoir un changement, même subtil, chez lui.

Je regarde Talulla qui arbore un sourire en coin à sa boutade.
"Je sais respecter les précaution de sécurité, les accidents ménagers sont une cause trop importante de décès à une époque civilisée comme la nôtre, mais si tu entreprends à nouveau de me surprendre, je ne réponds plus de rien." lui répondis-je calmement, souriant intérieurement.

Je regarde ma main, et esquisse un léger sourire qui fait remonté juste le coin de ma bouche du côté gauche.
"Ariel a refusé d'être mon assistante à mon grand regret, si notre vedette recommence ses âneries j'aurais sans doute besoin d'un coup de main. Et tu visiblement plus que très qualifiée." lui dis-je en plongeant les yeux dans les siens et étant à mon habitude, hermétique et calme.
"Tu étais en quelle année de ton master ? Tu avais un parcours scolaire classique ou bien as-tu sauté des classes ?" demandé-je fier de moi, de trouver comment déduire son âge sans le lui demander.

Il répondait bien, calmement. A chaque fois. Il devait contrôler plus que bien ses émotions.

- Alors j'espère te surprendre à nouveau pour voir ce que ça va donner, lui répondis-je en me demandant ce qu'il
pourrait faire dans ce cas là.

Il eut une sorte de léger sourire et le coin gauche de sa bouche remonta un peu. Encore une fois, sans m'en rendre compte, je portai ma à son visage et touchait l'endroit où ses muscles faciaux avaient agis.

- Je suis trop compétente pour n'être qu'une assistante, comme tu le fais remarquer, dis-je en soutenant son regard, un brin de malice devant sans doute passer dans mes yeux.

J'étais consciente de mes capacités et je ne m'en cachais pas. Par contre, je fus interloquée lorsqu'il me demanda en quelle année de master j'étais ainsi que ses questions par rapport à mon cursus scolaire. Si il savait mon âge il devait savoir que... Ou peut-être que Glove ne lui avait pas dit mon âge. Et qu'il essayait de le trouver de cette façon là ?

- J'ai 22 ans. Tu pouvais poser directement ta question, tu sais ?

Ca devait être ça. Je me demandai comment il allait réagir.

- Et je suis en dernière année de master.