12/09/2016 vers 8h10 : Abysses.

Je me rendis compte que je lui avais fait subir ma mauvaise humeur sans le vouloir. Et je m'en voulus. Et vraiment beaucoup.

- Tu m'imposes rien, ne t'inquiète pas. C'etait normal que j'aide et au moins ça change de d'habitude. Je sais même pas pourquoi je suis énervée. Sans doute que je dois être en période d'ovulation, dis-je en le suivant

Je lui souris légèrement.

- Et je te balancerai un petit pain avec plaisir, rajoutai-je

Je les regardai les yeux exorbités. ILS SONT TROP FLIPPANT !!!!!
"Je passe devant !" annoncé-je en marchant vite histoire de sortir de cette situation bizarre.
Mon Dieu ! Elle est sérieuse ?! "période d'ovulation". Déjà hier soir ça avait commencé, deux flippants ensemble = encore plus flippant.
Luuuuuuuuuc revient... ils sont tarés....

"Pas de soucis, je comprends... enfin non... j'imagine !" souris-je à Talulla.

Elle était drôle, spontanée, ça faisait du bien de pouvoir parler avec quelqu'un qui ne mettait pas de tabou sur tout, surtout sur le corps.
"Le cycle de menstruation féminin est impressionnament complexe et je t'avouerais que ce ne fut pas une partie de plaisir à étudier." lui dis-je en montant les marches.

Je le suivai à son rythme, restant à ses côtés.

- Et encore... Ça dépend d'une femme à l'autre et parfois on a du retard, lui répondis-je

Je ne me retourne pas. Nan mais ils sont sérieux ?! Faut pas que je m'offusque, il est docteur, elle est étudiante en bio... tout est parfois normal...
A part qu'ils parlent "ragnagna" alors que Joshua a fait une tentative de suicide et Indi est dans le coma sur son dos... à part ça oui tout est parfaitement normal...

Mon dieu je me sens seule...

Elle pèse son poids Indi ! Glove et Talulla sont toutes légères à côté !
"Quand je réfléchis à tout ce que les femmes traversent dans leur corps, je me dis que nous, les hommes, on est tous des chochottes ! Vous auriez dû avoir conquis le monde depuis longtemps !"

Je me sens flotté de nouveau..c'est étrange...
"Mademoiselle, réveillez vous, nous sommes arrivés"
j'ouvre les yeux, je m'étire, L'avion c'est posé, je suis la dernière dans la cabine...Je regarde autour, de moi, j'essaye de reprendre conscience. L'hôtesse est à côte moi...Je crois qu'elle voit que je suis perdu..
"Mademoiselle, nous sommes arrivée à Toronto, bienvenue au canada"

Je ris légèrement, malgré moi.

- Bien d'accord de ce côté là. Mais la nature fait qu'on a toujours besoin de l'aide de l'autre sexe, comme on besoin d'avoir quelqu'un à nos côtés, lui répondis-je en le regardant, toujours le sourire aux lèvres, mes yeux pétillants de vie

Ce qu'elle dit est intéressant.
"La complémentarité au lieu de la ressemblance, c'est intéressant, mais est-ce exacte ? Ne cherche-t-on pas la ressemblance de soi dans l'autre ? On dit "les opposés s'attirent" et "qui se ressemblent, s'assemblent", existe-t-il une seule façon de trouver l'autre personne pour une relation... et d'un point de vue de groupe, nous assistons à une scission de la société, où les personnes se regroupent par âge, sans mélange, par pensées communes, aspirations similaires... Et ce besoin d'aide... Nous la refusons, nous la souhaitons, l'humain est vraiment complexe... J'arrive à m'embrouiller tout seul !"

J’avais parlé en regardant devant, par terre, contrôlant que je ne râte aucune marche... faudrait pas tomber avec Indi sur le dos !

On arrive à la chambre, Yulika ouvre la porte, je dépose Indi.
Je me tourne vers Yulika.
"Prends ton portable, je te dicte mon numéro, tu m'appelles si tu as besoin de quoi que se soit ou si il y a la moindre nouveauté, négative comme positive."

Je l'écoutai attentivement. Je pensais que la complémentarité accompagnait la ressemblance en certains points. Être avec quelqu'un qui nous ressemblait en tous points était ridicule. Autant se marier avec son miroir alors.

On arriva enfin à la chambre et Zek deposa Indi sur le lit. Il dit qu'il allait dicter son numéro à Yulika. A ce moment-là, je ne sus pourquoi mais sentant un besoin et un peu ennuyée, je pris une feuille et un bic et écrit mon numéro de GSM dessus et le tendis à Yulika.

- Voilà mon numéro. Appele dans tous les cas comme l'a dit Zek, dis-je avant de prendre le bras de Zek et de partir.

Zek m'entraîna une nouvelle fois de plus à la salle de contrôle des pouvoirs. Je serrai inconsciemment sa main dans la mienne, appréciant le contact.

Nous arrivâmes rapidement et tout semblait normal. Je jetai un regard à Zek comme pour lui demander ce qu'on devait faire maintenant. Je ne lâchai pas sa main.

- Désolé de t'avoir mis mal à l'aise avec le café. Mais bon... J'ai au moins le mérite que j'arrive à retourner la tête d'Ezekiel Bailey, dis-je en ayant un sourire en coin

J'avais tenté de faire... Une sorte de... Blague ? Il devait y avoir un truc dans le thé. Ou alors c'était mon cycle. Oui, sûrement.

Pourtant, lorsque je prononçai son nom, ça m'avait été agréable. J'aimais bien sa sonorité et ça glissait facilement sous la langue.

Elle prononça mon nom avec un intonation plus qu'étrange. Ce qui me déconcentra totalement alors que je vérifiai le rythme cardiaque de Joshua...

Je sentais mes poils se hérisser. Pas de dégoût au contraire... le genre de frisson sous les mains douce d'une femme dénudée...
Sauf que là, on était habillés, et qu'on ne...

Je connais pas cette émotion étrange qui me paralyse la tête. Juste pour un prénom...
Je reste silencieux de longues secondes, surement plus écarlate qu'un coquelicot. Je lâche sa main. C'est gênant. Très gênant.
Je m'avance vers la grande armoire tombée... et la machine non loin d'elle, qui par chance n'a pas subit le même assaut.
"Nous avons la réponse à la question de Luc : passage secret. Tuillaleith O'Meadhra, quel est le rôle principal du sang ?" dis-je flegmatique.

Il sembla être très gêné, une expression que je me surpris à aimer beaucoup regarder chez lui, et était rouge. Il lâcha ma main et me posa une question toute simple.

- Apporter l'oxygène, les nutriments, les anticorps et les hormones sont ses rôles. Alors je dirai sûrement apporter l'oxygène.

Je me rapprochai de lui et me plantai face à lui, le regardant dans les yeux pour voir ses émotions.

- Ca va ? T'as pas eu l'air bien il y a un instant... T'as pas attrapé quelque chose, j'espère... Ca serait assez emmerdant, lui demandai-je alors que je posai une de mes mains sur sa joue pour voir si il avait anormalement chaud.

Sa main... je commence à... comme ce matin, l'excitation pour pas grand chose en plus ! Et en même temps ce n'est pas comme avec les autres filles, comme Haley, non. C'est tellement plus étrange. Je dois me concentrer sur le pus important, stopper mes pensées absurdes. Quelle honte !

"Oui l'oxygène, Joshua manque d'oxygène." dis-je doucement, comme un souffle.
Je me penche sur le respirateur, il semble vieux mais en état, et il est sur roulettes. Voulant échapper à son regard et à ses mains je prends la machine et l'installe.
Sauf qu'en fait je ne veux pas m'éloigner d'elle. Y'a rien de cohérent dans ma tête...
"Tu veux lui passer le tuyau dans ses narines s'il te plaît ? Je vais allumer le respirateur..."
J'ai envie de tellement... et puis toutes ces phrases top stupides qui me traversent la tête ! C'EST INCOHÉRENT PUNAISE !

Il évita mon regard et je haussai un sourcil, septique. Il les avait toujours soutenu depuis hier et n'avait jamais bronché. Il s'éloigna de moi et je fus comme... triste ? Déçue ? Un mélange incompréhensible pour moi des deux.

Je fis comme il me dit et m'occupait de passer le tuyau qui apportera l'oxygène à Joshua par ses narines. Je jetai un regard à Zek et fronçai légèrement les sourcils. Il y avait un truc qui clochait. Il semblait perdu et aller mal, j'avais l'impression. Je posai une main sur son bras afin de capter son attention.

- .. T'es sûr que tu vas bien ? Tu as l'air.. Perdu, dis-je légèrement inquiète

C'était pas le moment qu'il aille mal lui aussi. Je savais pas comment je pourrais faire face à lui, ce qui marcherait et ce qui marcherait pas. Ca me stressait plus que si je devais m'occuper d'Indi ou de Joshua...

Je cherchai son regard pour voir ce qu'il allait penser.

J'avais fini, tout était en route. La machine s'activa produisant un léger bourdonnement.
Je regarde Joshua, il a jamais été aussi...
Je regarde Talulla, j'aime bien tout, sa main, ses mots. C'est la première fois...
"C'est la première fois que je rencontre quelqu'un comme toi, j'aime tout, tes gestes, tes mots, avec cette impression agréable qu'avec toi tout ira mieux. Je ne sais pas ce qu'il se passe dans ma tête mais ça n'a jamais été aussi incohérent et mal rangé. J'ai besoin de m'asseoir je crois. Et puis je m'inquiète tellement pour Joshua. Je ne comprends plus rien à rien. Mais ça va rentrer dans l'ordre, je le sais. Il le faut. Tout ira mieux."

Je perds mon regard sur Joshua, avec se poids douloureux de la culpabilité sur mes épaules.

Il me parla et me fit plusieurs compliments qui firent chauffer mes joues. Par contre... Il semblait plus qu'inquiet. Je lui amenai une chaise et le fis s'assoir. Jr n'avais pas envie qu'il tombe dans les pommes. Je pris une chaise pour moi et m'installai à ses côtés. Je lui pris la main et déposai ma tête contre son épaule vu qu'il m'avait dit qu'il aimait bien. Je le regardai pour vérifier qu'il allait bien. Je passai ma main libre sur des nerfs zygomatiques, espérant intérieurement pouvoir les voir en action bientôt.

- T'as pas à tout faire tout seul. On est là pour t'aider. Alors parfois, permets-toi de souffler.

Je la regarde, rien que ça... ça m'apaise.
"Je sais, d'ailleurs tu as vu ? J'ai délégué. Yulika surveille Indi, nous Joshua, et Luc et Glove sont partis chercher ce qu'il me faut. Mais c'est que... j'ai joué, j'ai joué avec les sentiments de Joshua, j'ai dragué Indi en pure provocation. Je l'ai fait dérailler, j'ai cru... Joshua est un roc, il tient à la vie plus que quiconque alors tout ça n'a aucun sens."

J'aime pas ne pas comprendre, hors les humains sont incompréhensible moi le premier... Je soupire. Carresse machinalement la main de Talulla.

Il me carresait la main et je trouvais ça apaisant et agréable. J'aimais bien ses mains. Elles étaient agréables. Tout comme lui.

Je passai ma main sur sa joue et suivai les traits de sa mâchoire aussi, inconsciemment.

- C'est pas ta faute. Au final, ils sont ensemble. Et puis tu t'es excusé, non ? Alors c'est pas ta faute. Ne t'auto-flagelle pas, s'il te plaît.

Je l'observais. Ses cheveux longs lui allaient bien ainsi que sa barbe. Pour la première fois de ma vie, je trouvais quelqu'un beau physiquement. Ca ne m'était jamais arrivé. J'admettais qu'il était bien bâti. Qu'il avait du... charme, je pense qu'on appelait ça.

Mes doigts continuaient de parcourir les lignes de sa mâchoire, de perdant quelques fois dans ses cheveux.

Mais pourquoi Joshua a-t-il fait ça ?
Les doigts de Talulla m'apaisent, mais pas que, ses gestes... comme une cheminée dans le ventre. Vous savez cette chaleur douce, chaude, agréable, pas la fièvre du désir, c'est vraiment bizarre, elle est belle mais pas de la beauté sexuelle comme quand je regarde une belle femme... Non, une beauté plus... une beauté qui ressemblait pas à un vendredi soir en boîte de nuit, plutôt une beauté de dimanche matin à lui tartiner ses croissant...
Et rien que penser ça me perd complètement.

Pire encore.
Plus que perdu.
Je la soulève, la porte, la dépose sur mes genoux et enfouis mon visage dans son cou. Je respire son odeur et oublie les mots, oublie ce que signifie parler, juste un bref instant.

Il me souleva et me voilà sur ses genoux alors qu'il enfouit son visage contre mon cou. Mais je ne m'en plaignis pas, au contraire. Je laissai ma tête choître dans le creux de son cou alors que je l'entourai de mes bras. Je respirai régulièrement, en total contradiction avec mon coeur qui battait vite. Mais je m'en moquais. C'était l'instant présent qui m'importait. Je sentais sa chaleur et je n'avais pas l'impression dr connaître plus douce chaleur que celle-ci. Je m'accripai même à son haut, de peur que cette chaleur parte. Qu'il parte. J'étais perdue. Je ne comprenais rien. Je ne voulais pas comprendre. Juste un mot. Un seul en tête qui venait et revenait sans cesse, doux et chaleureux.

- Ezekiel, dis-je dans un souffle sans m'en rendre compte.

Elle m'étreint davantage, passe ses bras autour de mon cou, s'agrippe à mon pull. Le bruit régulier et léger de la machine à côté de nous ne peut couvrir celui de nos battements et encore moins sa voix qui prononce mon prénom comme personne ne l'avait jamais prononcé.
Et du coup je suis perdu, on répond quoi à son prénom ? "Oui ?" "C'est moi" "Talulla" je ne savais pas du tout ce qu'il était convenu de répondre. Ce n'était pas une phrase, mais juste mon prénom.
Je ne comprends pas le sens.

Alors je choisis une onomatopée.
"Mmmmh ?"

Je relevai ma tête vers lui et lui fit un grand sourire doux, faisant ressortir mes fossettes. Je le regardai un instant.

- Merci d'être là, dis-je simplement je ne sais pas trop pourquoi

Je ne réfléchis pas non plus par après. Je lui embrassai la joue doucement et lentement, comme pour profiter de ce moment qui était tellement irréaliste.

Ses fossettes... ses fossettes sont justes... parfaites.
C'était un moment tellement étrange... incompréhensible, elle dépose sur ma joue un bisou... baiser ? Doucement... lentement...
Il me semblait qu'il n'y avait rien à dire. Alors je ne dis rien, j'attendis juste que ses lèvres s'éloignent, priant qu'elles restent, ou bien qu'elle reviennent sur mes lèvres ?
J'avais les joues en feu.

Et quand elle commença tout juste à s'écarter, je me dis que le silence avait assez duré et que j'avais besoin de dire des choses que je n'avais jamais dites.
"Quand j'ai rencontré Joshua la première fois, il m'a retourné la tête. J'ai d'abord pensé : voilà encore un con qui s'est fait avoir. Après je me suis dit : mais non, c'est un gars futé. Et puis je me suis c'est un battant, le mec qui s'accroche à la vie, garde la tête sur les épaules. Et après je me suis dit, mais c'est une lopette, un froussard, une poule mouillée ! C'est là que j'ai compris : celui là il est pas comme tout le monde. J'avais pas tores, il était imprévisible, futé et un peu con, battant et froussard, fort et faible, sang froid et panique. J'ai compris que celui-là je n'étais pas prêt de le comprendre et ça m'a plut. Menteur, manipulateur et pourtant... il a tenu parole. Il dit qu'il ne fait jamais de promesse mais c'est faux. Il est sorti avec une fille, Haley, on venait tout juste de le raisonner au sujet de Jenny avec Luc... bon sang, il nous en fait voir des vertes et des pas mûres ce crétin avec cette sale... Bref, Haley, elle a attendu longtemps un "je t'aime" de Joshua, et il ne lui a jamais dit. Je crois qu'il l'a toujours gardé pour Indi. Je crois que pour lui c'est beaucoup plus que des mots, c'est une promesse, c'est dire à l'autre "je ne veux plus que toi et pour toujours". Joshua m'a appris le sens de ces mots. Avant je croyais qu'on pouvait le dire, comme ça, pour un baiser, pour une nuit... Talulla, je comprends pas pourquoi... pourquoi il a essayé de se suicider, c'est pas lui, le Joshua que je connais il est bien plus fort que tout ça. Il faut que je comprenne, j'ai l'impression qu'une accumulation... j'ai l'impression qu'on l'a lapidé, chacun jetant une pierre, se disant "c'est juste une pierre, il n'aura qu'une bosse"."
Je marque une pause. Les yeux perdus dans le vague...
"Désolé il fallait que ça sorte et tu es tellement... apaisante ? Alors c'est plutôt à moi de te remercier d'être là Talulla... merci d'être ici et d'être toi." dis-je tout doucement.

Il me raconta pleins de choses et je l'écoutai attentivement. Il parlait sans s'arrêter et je compris que ce n'était pas quelque chose dont il parlait souvent. Il se confiait à moi. Et j'eus un sentiment de fierté qu'il me parle de ça, même si nous ne nous connaissions pas depuis longtemps. Je serrai sa main comme pour lui montrer que j'étais là et que je l'écoutai, mon autre main toujours accrochée à son haut.

Je ne savais pas vraiment quoi dire. Je n'étais pas douée avec les mots et encore moins lorsqu'il s'agissait de relations humaines. Mais j'essayai quand même.

- ... On essaye tous de se montrer plus fort qu'on ne l'est réellement. On cache ses démons à notre entourage car on a trop peur d'en parler. Parfois... C'est vrai qu'on peut blesser une personne sans le faire exprès. Mais avoir une relation avec quelqu'un, qui quelle soit, ça veut dire passer par des hauts et des bas.

Je m'arrêtai un instant.

- Dans chaque relation, on sera blessé par l'autre sans que celui-ci ne s'en rende compte et le veuille. Certaines personnes en parleront après avec elle et puis d'autres... Ne voudront pas se laisser abattre. Serreront les dents pour ne pas parler et pour ne pas se plaindre mais à force de faire ça, se les briseront et auront mal.

Je le regardai dans les yeux alors qu'il avait les yeux dans le vague.

- On ne peut pas savoir comment va une personne réellement. Même si elle proche de nous. Il ne faut pas se ressasser le passé et il ne faut pas se dire que " si j'avais fait ça au lieu de ça peut-être que... " . C'est du passé. Maintenant il faut se concentrer sur le présent. Parce que là c'est possible d'aider la personne, de la prendre par la main et de l'aider à se relever, à réapprendre à marcher.

Je baissai le regard, peu certaine de comment il allait prendre ce que j'avais dit.

- Je t'ai dit que si tu voulais parler, j'étais là alors ne t'excuse pas. Et puis... Merci aussi d'être toi. Je n'ai jamais pu parlé comme ça avec une autre personne, avouai-je, ne le regardant toujours pas.