13/09/2016 à 8h : petit dejeune entre pote !

On arrivera dans le réfectoire, je me servie dans un énorme café et j'en servis un café à zek.
" moi, je sais que ce qui t'arrive ! tu as l'impression d'être perdu quand elle est là c'est ca ? tu n'es plus toi même ! mais je ne dirais rien ne t'inquiète pas " souriais jeà

Je bois mon café avec plaisir. Un matin sans café c'est pas une bonne journée...
"Glove a pas mal souffert ces derniers, j'ai laissé Joshua s'approché d'elle, elle s'est attachée à lui, elle l'a pris pour encrage, elle a quitté notre pays pour lui, et il est dans les bras d'une autre. C'est pas qu'elle en était amoureuse mais au moins elle se sentait moins seule. Elle avait un autre repère que moi. Sauf qu'il a pas assuré. Par chance Talulla a été là, et tu verrais comme elle prend soin d'elle, c'est juste... fabuleux. Alors je peux pas lui prendre son nouvel encrage."

Je tourne ma cuillère dans mon café...

Je le regarde
"Glove n'est plus une enfant zek, il faut aussi que tu pense à toi, elle comprendra et tu ne l'abandonne pas. Vous êtes tout les trois "
Je mis deux sucres dans mon café et je le remuer

Je regarde Luc. J'aimerai bien lui dire oui tu as raison. Mais je ne peux pas.
"Je ne peux pas. J'ai une responsabilité envers elle, comme une vieille dette tu comprends ? Et puis de toute façon, je suis pas fait pour ce qui se passe. Je l'aime trop pour être avec elle..."

Je bois mon café, mais bizarrement, le goût... n'a que le goût de ma confusion.

je regarde zek
"tu sais les dettes ne sont pas à vie...et tu te rends compte que tu passe peut être à côté d'une chose unique... l'amour fait mal mais c'est aussi cela qui fait sa beauté...être important pour quelqu'un...ta vie ne t'appartient plus, mais celle de l'autre devient plus important" je repense à la facon dont indi a prit joshua dans ses bras quand elle s'est réveillé.

Je repose ma tasse vide sur la table, la fixant...
"Je sais, ma vie entière ne suffira pas. Mais de toute façon, j'ai dis à Talulla de ralentir, pas que je ne voulais pas continuer."

Je relève la tête vers lui.
"Dire que je croyais que tu draguais Yulika... Ça va aller toi ? Tu vas pas nous faire une déprime, hein ?"

Je me relève et me prend un verre de jus d'orange
"je vais la fais souffrir, c'est une fille génial, elle m'a embrasser et je l'ai embrasser , et quand elle est là, je perds mes moyens mais mon coeur se serre. Je suis un sale type, je la fais souffrir.." dis je en m’assombrissant

Je le regarde dubitatif... ce n'est pas le sujet dont j'excelle mais je peux toujours tenter.
"Tu n'es pas un sale type, la preuve en est : tes remords pour un malheureux baiser. D'après ce que je comprends, certes c'est pas grand chose je l'admets! Bref, tu es un bisexuel un peu perdu face un amour unilatéral. Ce qui est très douloureux, tout le monde admet cela comme un fait invariable. Tu dois sans aucun doute être en pleine remise en question émotionnelle et nous devons admettre que Yulika est de ses femmes dont le corps attise les désirs. A part la couleur de ses cheveux dont je ne peux même pas expliquer ce choix. Tout ça pour dire : Si tu étais un sale type, tu utiliserais son corps comme une diversion pour calmer ton chaos émotionnel et soulager tes besoins sexuels sans prêtter attention à ses sentiments. Donc non, tu n'es pas un sale type."
Je le regarde, calme et sérieux. J'espère que mon analyse a été convaincante et pertinente. Il faut vraiment que j'approfondisse les sciences sociales.

j'avale mon jus d'orange de travers, tellement zek me surprend. Mais je crois qu'il essaye de me rassurer :
" donc pour simplifier je ne suis pas un sale type parce que je ne couche pas elle juste pour me soulager..."
Je souris
"merde, ces derniers jours sont remplit de chose que je n'aurais jamais pensé, boire avec toi un café et que tu me donne des conseils sur les filles...c'est plaisant devrais je dire...pour yulika, je veux pas la faire souffrir, donc je vais essayer de me tenir loin d'elle"
Je repense quand elle était contre moi, j'étais bien ...et puis son regard dans l’ascenseur, c'est a que je veux pas...

Je souris un peu amusé par Luc. C'est vrai que la vie est surprenante.
"Après, c'est toi qui vois. Pense qu'elle doit être dans ta situation et toi dans le rôle de Joshua. Imagine si lui réagissait comme ça avec toi, et avise en fonctions de plusieurs facteurs et éléments."

Je prends une orange que j'épluche.

je le regarde
"je veux justement pas qu'elle endure ce que j'endure..."
je le regarde éplucher une orange
"je suis confiant pour indi et joshua...ils ont vécu tellement de choses, ils sont rôdés "

Je lève la tête.
"Ha ? Je ne savais pas, je te rappelle que la première fois que j'ai entendu parlé d'elle elle faisait une crise à cause d'une injection d'adrénaline."

Et oui, je suis le bouche-trou bien utile, pas le confident.

Je descendis à la cafétéria après m'être apprêtée. Je vis qu'il y avait Zek et Luc, attablés, et qu'ils discutaient. Je regardai devant moi, n'osant pas Vraiment croiser le regard de Zek même si j'en avais l'immense envie. Je me dirigeai vers l'armoire à thé.

Je regarde zek , je vais lui répondre et tallula rentre dans la pièce. Elle évite notre regard. Je murmure à zek
"parle le lui, rassure la, explique lui.." fis je en souriant et me levant

Je fixe Luc un peu affolé.
"Mais pour lui dire quoi ? J'ai rien de cohérent dans le tête ! Je en sais pas rassurer !" lui réponds-je dans un chuchotement.

Je lui met la main sur son épaule , zek à peur, je le vois dans ces yeux
"dit lui ce que tu m'a dit...que tu l'aime trop, que glove..ce que tu m'a confié...soit honnête et elle comprendra...laisse parler ce que tu as dans le coeur...lache prise..."

J'avais l'impression que Zek et Luc chuchotaient entre eux. J'ouvris le placard et vis encore une fois que kes boîtes à thé étaient mises tout en haut. Je soupirai intérieurement. Je jetai un coup d'oeil rapide derrière moi.

J'inspirai profondément et me tournai vers la table où se trouvaient Zek et Luc.

- Hum... Tu pourrais m'aider à prendre une boîte de thé... s'il te plaît... Ezekiel ? Demandai-je un peu gênée.

Je ne savais pas pourquoi j'avais prononcé son prénom en entier. Peut-être parce que je l'aimais bien. Et qu'il était agréable à prononcer.

Je fronce les sourcils, le conseil de Luc... exactement les termes que je ne supporte pas, que je ne comprends pas. Lâcher prise... laisser parler ton cœur...
Le cœur c'est une pompe à sang. Faut arrêter de croire qu'il a quelque chose à dire punaise !
Mais la voix de Talulla me coupe, et sans réfléchir... (elle me déglingue vraiment la tête) je me lève aussitôt.
"Oui bien sûr Talulla !"
Et là je me rends compte que j'ai l'air... enjoué ? Je dois avoir un sourire débile sur ma tronche. Bon sang. En plus elle est trop chou dans son short. C'est du harcèlement là...
Je passe ma main sur mon visage, essayant d'effacer ce sourire idiot et de ne pas continuer de la regarder comme ça. Je suis à côté d'elle, j'ouvre le placard, prends les boîtes... les lui tends.
"Il faut que je te parles, d'après Luc." gnuuuh quelle entrée en matière...

Zek se leva tout de suite quand je lui demandai de l'aide. Il avait un grand sourire sur son visage que je trouvais magnifique. Je sentis un sourire prendre place sur mon visage aussi.

Il me tendit une boîte de thé que je pris doucement. Et il me dit qu'il fallait qu'il me parle d'après Luc. Et je commençai intérieurement à vraiment avoir peur. Mon sourire avait sans doute du s'effacer. J'avais peur de ce qu'il allait me dire. Peur qu'il me dise que c'était sans doute une erreur qu'on se soit embrassé. Et qu'il avait sans doute juste dû déraper à ce moment-là.

Je déposai la boîte de thé sur le comptoir. Je voulus prendre sa main mais me retins, de peur qu'il ne veuille pas, qu'il ne veuille plus...

Je la regarde avec attention, la fixe comme j'ai l'habitude de faire sauf que... elle a pas l'air bien. Luc a raison (ça me tue presque d'en être rendu à suivre ses conseils pardi !) je dois la rassurer.
"Je ne suis pas à l'aise avec ce genre de... choses, donc je risque d'être vraiment plus maladroit et tu sais déjà à quel point je peux l'être, alors je m'excuse par avance de... de la maladresse de cette discussion. Il me semble que je t'ai blessée ce matin, et je voulais te demander pardon parce que je ne veux pas te blesser, il y a que... je ne maîtrise ni ne comprends ce qu'il m'arrive. C'est la première fois que je m'attache comme ça, presque viscéralement, et le pire c'est ce qui se passe dans ma tête, tu me déconcentres, tu... t'y prends toute la place. Et j'ai peur de délaisser ma sœur, j'ai peur de lui prendre sa meilleure amie et ça je ne peux pas... parce que tu es devenue son encrage et que je ne peux pas lui faire ça tu sais... alors quand j'ai parlé de ralentir c'est juste que... j'ai pas envie mais je ne vois pas d'autre solution."

Je la regarde dans les yeux. C'est super étrange de parler comme ça. Vraiment étrange.

Je l'écoutai attentivement et avec appréhension. Mais au final, je compris qu'il ne voulait pas dire que tout ça n'était pas une erreur. Je me calmai et eus un sourire doux. Il était perturbé, stressé, par ça, tout comme moi. Et qu'il avait peur d'arracher sa seule amie à Glove. Je posai ma main sur sa joue et la caressai doucement.

- D'accord, je comprends. Pardon.. D'avoir mal... compris ça. Je suis aussi un peu perturbée par tout ça... Mais je vais essayer de m'y habituer, lui répondis-je en l'attirant doucement à moi par son haut, comme ce matin.

Je me mis sur la pointe des pieds et frôlai doucement ses lèvres avec les miennes.

Je passe alors mes bras autour d'elle et la soulève pour la prendre contre moi et plus à ma hauteur, et surtout répondre à ce baiser.
Quand je détache mes lèvres des siennes...
"T'excuses pas, c'est moi. Il faut que je trouve une solution... pour Glove, pour ne pas qu'elle souffre... j'ai une dette envers elle, parce qu'il y a longtemps... je n'ai pas été là pour elle, je ne veux pas que ce soit encore le cas."

Je suis bien avec elle dans mes bras, comme si j'étais... comme si j'étais au complet avec elle. C'st trop bizarre ce sentiment. Mais du coup, je n'ai plus envie de la lâcher...
"T'es belle sans ton hoodie."

Je souris quand il répond à mon baiser. Il m'expliqua pour Glove et je hochai la tête pour lui dire que je comprenais. Je ferais sûrement la même chose si j'étais dans le même cas avec Caem et Fin.

Je sentis mes joues légèrement chauffer quand il me dit que j'étais belle. Je sentis un grand sourire se former sur mon visage.

- J'essayerai de le mettre moins souvent alors, lui répondis-je avec toujours un grand sourire scotché aux lèvres.

Je me sentais bien. Au calme. Comme protégée. Jamais je n'avais eu de sensation aussi agréable.

Ça n'avait pas été facile à dire, mais finalement, tout se passait bien mieux que je ne l'aurais cru.
Je n'avais pas envie de la lâcher. J'avais envie de la garder contre moi.
"On prend notre petit dèj' ? Après il serait bien que j'aille voir Roméo et Juliette, tu voudrais bien m'accompagner ?"

J'avais rien envie de faire sans elle. Moi qui est toujours été un grand solitaire...

Je lui souris.

- Bien sûr, lui répondis-je en calant ma tête contre son cou, profitant du moment présent.

Je n'avais pas envie de me détacher de lui. Du tout.