Bien sûr que rien n'est réglé, que rien n'est effacé, et encore moins guéri. Bien sûr que j'ai encore peur de son "je t'aime", peur qu'un jour il me dise "mais j'aime plus Joshua", mais voilà, ce soir, ce soir j'ai juste envie de mettre tout ça entre parenthèse, entendre son coeur qui bat, sentir sa peau contre la mienne, et avoir son odeur...
"Je t'aime" dis-je dans un murmure.
Par lâcheté peut être, par facilité surement, ou tout simplement parce que, parce que c'est vrai.
Les yeux clos, entourée de pénombre et de douceur, de chaleur aussi, je en tarde pas à m'endormir.