29/09/2016 : 22h30 : pleurs et gène.

Je m'étais enfuie dans ma chambre, claquant la porte violemment à peine entrée, et avais, pour la deuxième fois de la journée, éclatée en sanglots. Je me maudissais d'avoir parler sans réfléchir et encore pire, devant tout le monde. Je me détestais aussi car ce que j'avais dit n'avais pas dû du tout aider Zek. Je ne voulais pas le faire souffrir. Et je l'avais sans doute fait, comme une idiote.

Ces derniers temps, je ne réfléchissais plus assez et je n'arrêtais pas de faire erreurs sur erreurs. l'Institut me faisait perdre la tête. Et toutes les relations que je commençais ici finissaient toujours mal. Par ma faute qui plus est....

J'entends qu'elle pleure... Punaise en fait je regrette d'avoir accepté. Je suis pas douée pour ça !!!!

Je frappe doucement à la porte en inspirant un grand coup. Courage !
- Talulla, c'est Yulika, je rentre...

Oui pas envie de passer par l'étape je peux entre ? Non... laisse-moi pleurer seule... Mais laisse moi entrer ! Non... vrament non ! blablabla.

Je rentre, referme doucement a porte et m'approche doucement d'elle.

Je n'entendis pas Yulika rentrer, je continuais simplement de pleurer et de me dire que tout était foutu.

Elle pleure sur le lit, je la prends dans mes bras. Sans dire un mot. Je me demande comment on console dans cette situation...

Je remarquai enfin Yulika qui était là. Elle me serra contre elle et je lui rendis son étreinte, essayant de clamer mes pleurs.

Après de très longues minutes, sans savoir le temps qui a passé, mais je pense assez long... elle se calme un petit peu.

Je la garde dans mes bras.
- Ne t'en veux pas Talulla, tu sais, même si en cemoment vous êtes dans un bas, on voit tous à quel point vous vous aimez et on va tous vous aider, parce qu'on vous aime, et qu'on sait que vous êtes fait l'un pour l'autre. Je l'ai sû dès que je vous ai vu discuter ensemble dans la salle de jeux. Tu sais, le soir où avec son manque de tact habituel il t'a fait pleure. Ezekiel et un peu... froid, mais tu le réchauffes, et vous allez surmonter ça d'accord ? Moi j'en suis sûre, j'en suis sûre parce qu'il s'est confié à Luc, et que Luc ,ne lâchera pas l'affaire.

Je relevai un peu la tête vers Yulika.

- Je... Je vois qu'il essaye de... Rester plus longtemps quand on s'embrasse mais... Il se force... Et je ne veux pas qu'il le fasse... Je ne veux pas qu'il ait mal...

Ça craint... pourquoi il .... bref, faut que je tente de la consoler, trouver des choses à dire assez générale pour ne pas dire de bêtise ! Vu que je ne comprends pas mais alors, pas du tout Zek !

-Tu sais, parfois on doit se forcer, non pas parce que ça fait mal, mais parce qu'on sait que ça va nous faire du bien. Peut être que Zek se force pour toi, mais aussi pour lui, et dans les deux cas, ce n'est pas forcément un mal, c'est une étape à franchir. Il a surement de prendre ses marques, ses repères, apprivoiser la situation...

Je rabats une mèche derrière son oreille.
- C'est tout à ton honneur de ne pas vouloir qu'il se force, mais vois ça comme des efforts et une preuve d'amour.

Je secouai la tête négativement.

- Non, il y a un truc qui va pas et il ne veut pas en parler... Je... Je ne veux pas qu'il se force et qu'il ne soit pas lui-même... Lui répondis-je

Je m'écarte et prends son visage dans mes mains.
- Il va t'en parler. Je le sais parce que Luc lui a ordonné. Et Luc ordonne rien à personne, surtout pas à Zek. Alors si Luc lui a ordonné, c'est que Zek va le faire. Il va le faire Talulla, et il sera lui même avec toi. Et en attendant qu'il trouve enfin la force de te parler : je te promets de ne pas te laisser ruminer toute seule dans ton coin !

Je lui souris, lâche son visage.
- Tu es une fille intelligente Talulla, alors ça va s'arranger rapidement.

Je baissai la tête et m'affalai sur mon lit.

- Ce n'est pas parce qu'on est intelligent que ça s'arrange vite...

Je la regarde tristement. Yulika, t'es vraiment pas douée pour consoler.
- Bah dis-toi que si tu étais bête se serait pire.

Là je parle par expérience.
Je m'adosse au mur. J'ai mal au ventre... et je suis tellement fatiguée...
- Je ne sais pas être patiente, alors je ne vais pas te dire de l'être. Luc j'ai eu un coup de foudre, je le voulais coûte que coûte, et je nous ai fait faire n'importe quoi. On fait tout à l'envers. ON l'a fait il était même pas amoureux de moi. Tout va trop vite. Il n'y a pas de situation idéale, dans chaque situation il y a du bon, et du moins bon. Esasie de te trouver les bons côtés de la tienne.

Je croise mes bras sur mon ventre. J'ai vraiment l'impression d'être... une fille vraiment stupide là...

Je soupirai. Personne ne savait en fait. Vraiment, les relations amoureuses étaient bien trop dures à gérer.

- J'essayerai.... lui répondis-jesans grande conviction

Elle paraît peut convaincue, mais qui pourrait l'être ? J'aimerais vraiment l'aider, mais dans ce cas de figure, je pense que seul Zek possède la clef pour la délivrer de sa peine.

- Est-ce que tu veux que je reste un peu avec toi ou bien... tu préfère que je te laisse te reposer ?

Je ne savais pas trop quoi répondre à Yulika. J'aimais bien sa présence mais...

- Je pense que je vais me reposer, lui répondis-je

Je lui jetai un regard et lui offris un faible sourire.

- Merci, la remerciai-je

Elle me sourit faiblement, alors je la repris dans mes bras, instinctivement.
- C'est normal Talulla, on est une famille, je serais toujours là pour toi. Je vais te laisser te reposer, mais promets moi de venir me voir si tu as besoin ! Ne t'enferme pas à ruminer dans ton coin, les amis servent à ça aussi !

Je lui dépose un bisous sur la joue et m'écarte, relâchant mon étreinte.

Il est plus de 2h du matin quand je dépose le mot sous sa porte, j'ai eu tellement de mal à l'écrire...

[en anglais]

"Talulla,
Je ne veux pas te perdre. Je fais actuellement ce qui est nécessaire
pour bientôt t'exposer le problème. Et surtout arriver à passer par
dessus, à défaut de pouvoir le résoudre.
Sache que le problème ne vient pas de toi, mais de moi.
Je m'excuse de la souffrance et de la frustration que je te fais subir.
Sache que j'ai hâte de te tenir la main..."

J'avais pas osé écrire autre chose, c'était gênant et trop cru avec mes mots, j'aurais aimé avoir l'aisance de Joshua. Mais... faut que j'arrête de le jalouser. Je ne suis pas lui et ne le serais jamais.

Après avoir glissé le mot sous la porte, je retourne mes coucher avec Glove, prenant un somnifère pour être sûr et certain de fermé l'oeil.

Après que Yulika soit partie, je n'avais pas attendu longtemps avant d'aller dormir.

J'avais passé une nuit mouvementée et m'étais réveillée à 5h30. Après m'être préparée, j'avais enfin remarqué un mot glissé sous ma porte. Je le lus rapidement et me sentis un peu mal. Il voulait tout autant que moi qu'on puisse pouvoir se toucher. Et apparemment, je comprendrais bientôt pourquoi. Mais j'attendrai le temps qu'il faudra pour que tout aille bien.