Première ballade

Après le test passé avec la directrice, je décida de me promener dans l'institut.
J'essayais de mémoriser les lieux, histoire de me sentir un peu plus chez moi...
Je me demandais si j'arriverais à me faire des amis ici... Pour l'instant personne à
l'horizon et de toute façon je ne serais pas quoi dire....

Je m'assit sur un banc à contempler les bâtiments qui avaient l'air d'avoir vécu beaucoup de choses...

J'avais demandé à mon chien de sentir l'odeur de Yulika, et de m'emmener à elle pour voir si elle n'était pas seule. Je ne voulais tout de même pas qu'elle se retrouve toute seule dans son coin.

J'arrivais donc dans le jardin, où je la vis assise sur un banc. Mon chien s'arretais quelques mètres devant elle, je descendit de lui, et je dit à Yulika:

"Coucou! Me revoilà! Je voulais te voir pour que l'on fasse un peu connaissance avant de partager notre chambre. Alors je te présente mon chien, assez grand pour un chien, le voiçi!"

Je montrais mon chien des deux bras, et je demandais à le jeune femme:

"Tu veux bien qu'il t'approche? Tu n'a pas peur? Il n'est pour rien méchant, sauf si on m'attaque bien sûr."

J'attendais de voir sa réaction, elle devait être contente que je veuille faire connaissance avec elle, au moins elle ne sera pas seule le temps de s'intégrée...

Tony arriva avec son chien. Très gros pour un chien, mais adorable.

"Bien sur qu'il peut s'approché! J'adore les animaux!"

Je carressa alors l'animal docil qui se laissa faire.

Tony étais adorable d'avoir pensé à moi, et j'avais hâte que l'on fasse connaissance, et que l'on devienne amis! Je ne savais pas quoi dire. Je tenta une approche...

"Tu pourras me montrer notre chambre tout à l'heure si ça ne te dérange pas? Parce que je me perd un peu dans les bâtiments?"

Je fis mon plus beau sourire.

Je répondis à là charmante jeune fille (jeune parce qu'elle n'est pas adulte pas par rapport à moi :p):

"Bien sûr, mais j'aimerais bien que l'on parle un peu avant, et puis pour aller dans notre chambre nous allons faire un grand tour pour que tu vois les lieux principaux."

Mon chien aimais apparemment bien Yulika, elle lui faisait beaucoup de caresses, et il se roulait sur le dos pour montrer qu'il était content. Je lui demandais donc:

"Bien, alors si tu veux bien parler, j'aimerais savoir, Qu'est-ce que tu penses pour le moment de notre institut, enfin de celui de ma famille?"

Elle allait surement me le dire, et je m'attendait à certaines réponses assez prévisibles, même si elle ne connaissait pas encore bien l'endroit assez, comment dire, spécial dans lequel elle venait d'attérir...

"Ce que je pense de l'institut? Je le trouve magnifique! J'adore les vieux bâtiments, sinon au niveau des personnes, eh bien, je n'est rencontré que toi et la directrice.Elle m'a l'air très sympathique, elle a été vraiment très gentille avec moi! Sinon je crois que je vais quand même avoir du mal à m'habituer à tout ceci..."

Les souvenir de mon départ refirent surface, je poussa un long soupir. Cet endroit était vraiment différent de là où j'avais toujours vécue.

Je lui dit en voyant son regard dans le vague d'un court instant qui montrait qu'elle pensait au passé:

"Tout ce que tu dois faire, c'est profiter de l'instant présent en pensant à celui futur, et en oubliant les mauvais moments du passé."

C'était vrai, et beaucoup de monde l'oubliais. J'ajoutais aussi:

"Au fait, sur ma soeur, enfin, la directrice, elle est gentille, mais ne t'inquiète pas si elle me fait des réfléxions et tout, elle essaie d'être stricte avec moi et je la comprend."

Elle était après tout ma soeur, c'était son boulot de tutrice actuelle. Je demandais alors à Yulika:

"Dis moi, tu as un animal. Parce que si ce n'est pas la cas, tu dois savoir que tu peux en avoir un quand tu veux, c'est autorisé ici. Enfin... Je pense."

Je n'en était pas sûr, c'était peut-être parce que j'étais un membre de la famille de l'institut que j'avais le droit, mon chien était mon ange gardien dans les cas ou j'étais seul. Un animal est un grand moyen de ne pas se sentir seul...

Tony savait dire ce qu'il fallait et au bon moment. Comme si il pouvait lire en moi comme dans un livre ouvert! Ce qu'il m'eut dit ce jour là me toucha beaucoup. Je le savais, je vivais dans le passé ignorant bien souvent le présent et ayant peur du futur... C'est ce qu'avait donné mon éducation...
"Merci Tony, tu es vraiment quelqu'un de bien..."
Mais en ce qui concerne les animaux...
"Pour les animaux je n'en ai pas et je ne souhaite pas en avoir pour le moment! en plus imagine que j'en ai un et qu'il ne s'entende pas avec ton chien!"
J'aimais la compagnie de Tony, j'étais si heureuse de l'avoir rencontré!

Elle me dit que j'étais quelqu'un de bien, je répondis à cela:

"Je crois juste que je suis un être normal à la recherche de certaines réponses, et qui veut tout faire pour proteger les siens sans trop y arriver."

Au sujet des animaux, elle n'en voulait pas. Je la rassurait en lui disant:

"Ne t'inquiète pas, mon chien s'entend avec tout ce qui n'est pas maléfique. Mais si tu n'en veux pas c'est ton choix et je suis tout à fait d'accord avec ça."

Je voulais ensuite savoir:

"Dis moi, j'aimerais savoir. Comment as-tu fait pour réussir à vivre sans le contrôle de ton don depuis 4 ans? C'est asser surréaliste comme situation. Généralement les personnes réussissent à en prendre le contrôle un minimum, ou alors il se tue. Tu as réussis à te maintenir?"

Je ne savais vraiment pas comment elle avait fait. Moi si je n'avais paune famille mutante depuis des générations, je me serais brulé vif ainsi que toute ma famille avant de comprendre la moindre partie de mes pouvoirs...

Il me posa une drôle de question. J'y réfléchis avant de répondre. Profonde inspiration. Que pouvais-lui dire... Je me lança:
Je faisais souvent des bêtises mais j'ai toujours eus de la chance, soit les témoins n'étaient pas crédible et on les prenait pour des plaisantins, soit il n'y avait pas de témoin! ça mais arriver très souvent de faire fondre des meubles et rendre solide mes boissons... Enfin je me suis attirée pas mal de problème quand même, ce qui a eu pour effet de m'isoler, j'ai perdue mes amis, j'avais peur de moi ce qui me rendais instable au niveau de mes émotions je n'étais pas facile à vivre et ma famille n'a rien arrangée et puis il y a eu ...
Je me stoppa net. Laissant ma phrase en suspend. Qu'étais-je en train de faire? Pourquoi je lui racontais tout ça? Je m'en voulu énormément pour ces choses que j'aurais préférées ne jamais dire.
Je commença à sentir une boule d'angoisse grossir au fond de mon estomac.
"Oublis ça s'il te plait, je ne sais pas se qui m'a pris. Je ne voulais pas dire tout ça, je ... pardon de t'embêter avec mes histoires..."
Je voulu qu'il oublis tout et que notre conversation n'eu jamais lieu.

Elle n'était apperemment pas sûre d'elle du tout, je n'avais jamais vu quelqu'un d'aussi angoissé.

Après qu'elle m'est dit de tout oublier, je répondit:

"Je suis désolé, mais je pense que je ne doit pas oublier. Tu devrais même m'en dire plus. Il faut exterioriser cette histoire pour que ce soit du passé. Tu ne dois pas rester sur ces évênements. Change toi les esprit et ouvre toi aux autres, ici tu n'aura que des amis."

J'éspèrais qu'elle comprenne, il le fallait...

Il était gentil, mais je n'avais aucune envie de déballer mes affaires personnelles à Tony, qui restait un inconnu, après tout je ne savais rien de lui sauf son nom et le fait qu'il était le frère de la directrice.

"Désolé mais je n'ai pas envi de t'en parler j'en ai beaucoup trop dit, et se sont mes affaires.
Et si tu devrais oublier. Et je ne suis pas venue pour ici pour me faire des amis mais pour contrôler mes pouvoirs, après je partirais! Même si je te remercie pour te montrer attentionné envers moi"

Elle croyait peut-être que son séjour dans l'école allait être bref pour ne pas vouloir se faire d'amis, je lui dis:

"Bon! Je te comprend, tu ne veux pas dire toute ta vie à un parfait inconnu. Mais pourquoi ne veus-tu pas te faire d'amis? Tu vas passer au moins 5 ans dans notre école pour expérimenter ton don, tu ne vas pas rester seule pendant 5 ans tout de même? Enfin, si c'est ton choix."

Je ne savais pas ce qu'elle pensais, mais comme on dit, il n'y a que les imbéciles qui ne change pas d'avi, c'est pourquoi elle allait surement en changer...

J'écarquilla les yeux, mon coeur fit un bon monumental!
"Quoi !?! 5ans?!? Non, c'est pas possible!!!"
Je n'avais aucunement envi de rester ici aussi longtemps!
"Mais je pensais que ça durerais moins de temps que ça! De toute façon je peux partir quand je veux après tout!"
Je n'avais aucunement envi de me retrouver encore une fois piéger dans une prison aux barreaux dorés!

Je m'exprimais après sa réponse que je trouvais un peu tirée par les cheveux:

"Il est vrais que vous pouvez partir avant la fin de ces 5ans, mais il faut que vous sachiez que si vous partez avant cette durée, vous risquer de ne pas connaître la totalité de vos dons, et des faces cachés de vos pouvoirs que vous ne connaissez pas encore risque de se déclencher sans crier gare. Il serait donc bon pour vous que vous preniez vos décisions ultèrieurement."

Je ne comptait pas la laissez partir sans qu'elle se contrôle totalement, ses dons, ou elle serait un danger pour son entourage et elle s'en voudrait toute sa vie...

Je baissa les yeux, je le savais, je devais faire des efforts. Je devais essayer d'aimer cet endroit.
J'avais peur du changement, peur de la solitude omniprésente dans mon cœur, omniprésente dans ma tête. Je le savais je devais rester ici jusqu'à ce que je maîtrise mon pouvoir. Je ne voulais plus causer de dégâts!
"Tu m'aideras à aimer cet endroit? Tu ne me laisseras pas toute seule?"

J'aimais son regard égaré, elle était inquiète, je retrouvait une part de souvenir d'une ancienne amie. Je dis alors en riant:

"Ne t'inquiète pas pour ça! Il n'y à aucun soucis, et je pense que tu ne vas pas avoir trop de mal à l'aimer, cet institut paradisiaque."

Je l'aimais moi, cet endroit. C'était après tout ma seule maison. Et ça le sera surement pour encore longtemps. Quand je serais professeur, et quand nos problèmes familiaux seront terminés.

Ma soeur et moi ne risquons pas de lacher notre maison dans laquelle nous vivons depuis le premier jour. Cette maison que nos parents on tant chéris avant nous, et que nous devons conservée en leur mémoire...