Beauté mécanique

Joshua et moi desciendions dans ce sous sol en prenant l'ascenseur.
Une fois en bas, on admirait les beautés. Le père d'indi aimait les belles voitures. Il en avait pas des milions mais 3 plus 2 motos. Je sais laquelle on allait prendre.
Celle là

J'enlevais son draps, prit les clefs et m'installais au volant. à new york, on conduisait rarement. Cela me manquer de conduire une beauté pareil.
"Cette voiture est parfaite pour une virée entre mec, tu trouves pas !"
Il avait toujours ses boutons mal fermée, je souris. J'ouvris sa portière
"Si messieurs, veut bien se donner la peine,dis je en rigolant."
Une journée avec lui, que demander de mieux.

"Oh que oui !"
Je monte dans la voiture en rigolant. Quel pitre quand il s'y met !
Honnêtement les voitures... j'adore, mais j'y connais rien. Quelques noms, quand elles me tapent dans l'oeil, mais les mains dans le capot n'était pas une option envisageable pour moi quand j'étais chez mes parents... JOSHUA ! Arrête de penser à eux ! Voilà pourquoi j'avais quitté la France ! VOILA !

Luc s'installe et démarre, je sais à quel point il aime conduire, et moi, j'aime me faire conduire. Gosse, je me voyait à mon âge, riche propriétaire avec une cuisinière, un majordome, une chauffeur...

J'avais la maison et le fric... maintenant fallait tout recommencer.
Je pose le bras sur la portière, cheveux au vent, tandis que Luc nous fait quitter la propriété des Stend.
Il faudrait surement que je parle. Mon silence doit pas être des plus agréable. Le vent s'engouffre dans ma chemise, je penche la tête, Ah mince ! Je l'avais mal boutonnée...
Je rattache les derniers boutons, avec dans mon esprit, les gestes d'Indi au sortir de ma douche...

Je démarais la voiture..le moteur..le plaisir. On quittait stend. Joshua ne disait rien. Il reboutonnait même sa chemise. J'allumais la radio. C'était Balavoine.Je chantonnais. J'aimais chantonnais au volent, c'est tellement français. Cela fait du bien. Une belle voiture, joshua...Parfait
"Que tu vives ici ou l-bas
Danse avec moi
Si tu crois que ta vie est la
Ce n'est pas un probleme pour moi
L'Aziza
Je te veux si tu veux de moi"
Je regardais dans mes rétros, et tracer vers le village. Deux heures de routes. ...

Deux heure de route... deux heure trente.... Punaise... Heureusement il fait beau, la capote de la voiture est rabattue, je peux profiter du soleil qui m'avait un tout petit peu manqué.
Luc mit la radio et ça m'arrangeait bien. Il se mit à chanter et ça me fit sourire. Mine de rien il s'était amélioré en chant ! Le premier long trajet tous les deux... je l'avais à moitié enguirlandé tant il m'avait cassé les oreilles ! J'étais vraiment vache sérieux. Comment il fait pour me supporter ?

Au bout de 10 min... le soleil me saoulait.
"Rajouter lunette de soleil à la liste des courses ! Et je sais qu'on est en septembre et que ça va pas durer mais je m'en fous !"
Mon bras faisant un bras de fer contre le vent, je tourne la tête vers lui.
"Faudrait qu'on appelle Glove qu'elle nous télécharge des films pour ce soir ! Tu voudrais regarder quoi ?"

J'appuyais sur l'accélérateur. Les routes de l'institut était des routes où il n'y avait jamais personnes mais en même temps elle avait beaucoup de virage. Joshua se plaigniait du soleil.
Je lui donnais les miennes, et je pris celle qui était dans la portière.
"Un film ? Tu crois qu'indi aura le temps d'être avec nous ? Tu as vu tout son boulot qu'elle à faire"
Je voulais savoir ça pour choissir le genre de film.

"Merci mec." dis-je en mettant les lunettes de soleil de Luc.
Je sors mon téléphone.
"Je vais lui faire un mojito, elle n'aura pas le choix ! Je compte bien l'asseoir de force sur le canapé !" lui souris-je.
Je compose le numéro de Glove.
"D'ailleurs faudra que je l'appelle, je suis parti comme un voleur je crois que ça va pas lui plaire. J'espère qu'elle s'inquiète pas."

J'avais pas réfléchis, pris dans cetet légère euphorie, cette envie d'achats... A New York on sortait de l'immeuble et 10 m : on pouvait faire les courses.
Stend's institut : le trou du cul du monde.

Rater ! Joshua composait le numéro de glove.
"Demande lui de te télécharger Annabelle. C'est sympa !"
Un film d'horreur, mais qui fait moyennement peur. Joshua n'aime pas trop. Justement c'est pour cela que je voulais savoir si indi allait être là.
On arrivait sur la route plus plate.

Je regarde Luc.
"Okay, je connais pas, c'est pas trop culcul ? J'veux pas qu'Indi me prenne pour une lopette non plus..."
Luc savait très bien que j'avais pas des goûts des plus virils d'un point de vue cinématographique...

Glove décroche rapidement :
"J't'ai pas apporté de la bouffe parce que je suis pas ta bonniche et que t'es un sale LÂCHEUR !"
Ça avait le mérite d'être clair. Autant éluder pour éviter la dispute.
"On regardera un film ce soir tous ensemble, du coup je voulais te demander de le télécharger en bonne qualité et installé le matos dans la salle de jeux, y'a un rétroprojecteur au mur.
- Ouais okay, vous voulez quoi comme film ?
- Annabelle. "
Je l'entends étouffer un juron.
"Quoi ? lui demandé-je.
- Je regarderai pas avec vous !
- Comme tu veux.
- Bon j'm'occupe de tout ça, achète-moi des bonbons et des sucettes.
- Yep !"


Je raccroche et compose le numéro d'Indi.
"Je me demande pourquoi Glove veut pas regarder avec nous..." dis-je à luc.

"Non ne t'inquiéte pas"
Il parlait avec Glove. J'entendais sa voix de mon poste de conduite.
On arrivait à la ville
"Cela aborde des thèmes sociétale, cela doit être pas assez gamin pour elle "
Je garrais la voiture. J'ouvris la portière. Mais avant de me lever
"Bon, on commence par quoi ?"

Je souris à la remarque de Luc.
"Tu sais ce qu'on dit quand un gars et une fille se chamaillent comme ça en permanence ? Que c'est le début d'une grande histoire d'amour !"
Lui dis-je faussement sérieusement avec de lui sourire en lui mettant un coup dans l'épaule.

Je regardr mon portable : 12h15
"On commence par manger !"

La remarque de Joshua me fit rire à moitié...Je me massais l'épaule. On se diriger vers l'énorme centre commercial .C'était une ville à lui tout seule.
Je n'avais pas très faim, le décalage horraire, mais je boirais bien quelque chose de frais. Je marchais près de Joshua. Je l'observais discrétement. En marchant nos mains étaient à quelques centimètre, juste quelques centimètre.