13/09/2016 vers midi : Jalousie.

On marche dans les escaliers,
Je marche calmement, mains dans les poches, comme à mon habitude.
Mais dans ma tête rien n'est calme. Ça semble l'amusée. Moi pas.

"Peut être que tu trouves cela drôle, moi pas." dis-je calmement, et surement un peu trop froid.

Il était froid. Ca l'avait énervé. Prévisible et non, ça ne m'amusait pas. Je ne voulais pas de Joshua. C'était Zek et c'était tout. Mais je n'aimais pas qu'il croit que j'allais revenir vers Joshua. Ca n'arrivera pas, c'était sûr.

Je ne dis rien et continuai de marcher en avant.

Je me stoppe. J'ai cette question qui me parasite la tête, sans arrêt. Talulla, Luc, Indi, Glove, Jenny, Hailey, les filles dans la rue, aux restaurants, dans les bars, dans mon ancien immeuble... dans son immeuble, à oui la voisine pot de glue, et des associés, des relations de travail : partout où il passe, tout le monde craque pour lui. Il ne laisse personne dans l'indifférence... il plaît. Mais pas à une catégorie.
"Pourquoi lui ? Qu'est-ce qu'il fait, qu'est-ce qu'il a pour que tout le monde s'accroche à lui comme ça ? Parce que des fois il le cherche, il y travaille, et parfois c'est juste... c'est juste lui."

Je regarde mes chaussures. Le bout de mes chaussures plus exactement.

Je m'arrêtai et regardai en arrière. Il n'allait pas bien et c'était de ma faute. Je ne savais pas quoi faire, quoi dire pour qu'il aille mieux. Je commençai à stresser et à légèrement paniquer. Je ne voulais pas le perdre. Je ne voulais absolument pas le perdre.

- ... On... Je... commençai à bafouiller

Je réfléchis un court instant.

- ... L'esprit humain est trop complexe pour savoir... essayai-je pitoyablement

C'était ridicule. Ce que je venais de dire était ridicule et n'allait pas aider. Je me détestais sur le moment-même et, prise de peur, je montai les marchés rapidement, presque en courant, jusqu'au troisième étage.

Je soupire alors. Bravo Zek, j'ai encore manqué de tact, presque oublié qu'il a quelques jours c'était Joshua qui faisait battre son Kokoro. Bon sang "Kokoro" ?! Sérieux faut que j'arrête d'être dans la même pièce que Glove quand elle regarde ses niaiseries d'animé japonais !
Cette pensée me fit sourire.

Malgré que mon cerveau analysait déjà la réponse de Talulla et sa réaction. "Trop complexe pour savoir" autrement dit : ferme-la, oublies-ça, pense à autre chose, personne ne te donnera la réponse.

J'aime pas cette réponse.
Je monte les escaliers calmement, laissant à Talulla sa distance d'avance.