06/09/16 18H La chute et l'impact

Il m'avait attrapé le bras et... On avait chuté...chuté... Je crois que je l'ai tellement agrippé  que j'ai du lui laisser des marques sur la peau...Il le sait que je déteste ça, en plus sans prévenir.... Je sentais mes cheveux volée, l'air qui frôlé mon visage et cette impression de  rien pouvoir contrôler, jusque attendre le sol
On avait atérit debout,sans aucun mal
Je me libérais de ces bras, j'avais le cœur qui battait à la chamade... Je mis mes mains tremblante sur mon visage.Je regardais rapidement où nous étions... La salle de combat...
Il fallait que je me calme, je commençais à compter, 1..2...3... Il fallait que je fixe mon esprits sur quelque chose
"Si tu trouves cela drôle...si c'est ça que tu veux me prouver que je suis une directrice incapable de contrôler sa peur de la chute, alors incapable de contrôler cette école.. On aurait put juste aller discuter dans ma chambre...pas besoin de... " ma voix était tremblante même si je voulais l'inverse
Des images ce mélangeaient à d'autres images...Indi compte...5,6, 7..

Elle était énervée, elle avait eu peur. C'était ça que je voulais... non pas que je trouve cela drôle au contraire... Mais une situation en exemple est plus compréhensible qu'un long discours.

"NON INDI ! Je ne trouve pas ça drôle DU TOUT ! Mais au moins tu es maintenant dans le même état que moi ! Ça n'a aucun rapport avec ta façon de diriger cette école, je sais très bien que tu es la meilleure pour ça ! Je t'ai fait subir cette peur comme toi tu me met face à la mienne !"

Je cris presque tant je parle fort. Mais je me sens trembler. Confus, apeuré. Je me raccroche à son visage apeuré : maintenant on est dans le même bateau.

Je restais toïc...Mon coeur battait à tout rompre... et lui ,lui...
"Je te fais peur... Peur parce que je te dis ce que je veux ! Peur parce que pour une fois, une seule fois j'arrête de me taire ... OUi j'imagine des projets avec toi, je ne peux m'en empêcher parce que Bordel... Bordel, c'est toi que j'ai dans la tête toute la journée quand je travaille, c'est toi, que j'ai envie de voir le soir quand j'ai terminé ,c'est toi que j'ai dans la peau bordel.. C'est ça qui te fait peur ? Tu préféres que je te repousse, que je te déteste, tu as peur d'une vie à deux ...; ALORS NON JOSHUA AVOIR PEUR DE SECRASER CONTRE LE SOL ET D'AVOIR PEUR D'UNE VIE A DEUX C'EST PAS PAREIL ! MAIS C'EST MA FAUTE, J'AURAIS DU RIEN DIRE.... je ne suis pas comme toi, je n'arrive pas à garder ça au fond de moi, quand j'aime, je le dis , je le cris même : JE T'AIME "
je marquais une pause,j'avais besoin d'air...cela m'avait épuisé, je crois la peur et la colère était sortit en même temps
Je m'accroupis le long du mur et je mis ma tête dans mes genoux
"Je sais que tu fais pas de promesse, je le sais, mais mal grès moi je monte des projets... cela fait à peine 3 jours qu'on est ensemble...je suis désolée, je ne dirais plus rien...si tu as peur de moi, alors je dirais plus rien" ma voix était plus calme mais toujours tremblante.

Je tremblais comme une feuille, c'est pas juste mais je devais l'accepter, il avait peur de ça : d'une vie tout les deux.

J'étais statufié. Une tornade en pleine face. Je ne savais même plus ce que je ressentais. C'était... J'étais...

Juste du vide. Du trop plein.
Moi aussi Indi... j'ai passé deux ans à faire bêtises sur bêtises pour me détruire, pour me punir d'être parti. Un an à tenter de remonter à la surface, sans jamais y parvenir. A sans cesse, fuir le monde, me fuir moi, pour fuir ton souvenir, cherchant en vain une suite à tout cela, une autre page... et quand tu me revenais le soir, par souvenirs, par fantasmes, alors oui j'ai les ais imaginés nos chemins possibles. Nos chemins de partage.

Ce n'est pas de vivre à deux qui me fait peur, ce n'est pas toi. C'est moi. J'ai peur de moi. De te promettre et de ne pas tenir. De te mentir. Peur d'être ton échec. Toi qui étais, et sera à jamais ma seule et unique.

Ce n'est pas toi qui me fait peur. C'est ton amour.
Si tu me détestais, tu ne serais pas différentes des autres... mais toi tu m'aimes, tu m'offres cette possibilité de te blesser. Et je ne veux pas de se pouvoir.

J'admire ta force, ta détermination, ton optimisme, ta faculté à aimer les gens, le monde.... ton altruisme et ton sens des responsabilités... mais c'est aussi tout ça qui me font penser que je ne suis pas digne de toi. J'ai peur de ton amour. J'ai peur qu'il m'emprisonne, me culpabilise, mais ma plus grande peur Indi, ma plus grande : c'est qu'il disparaisse.

Je ne sais pas comment il a vu le jour. Je ne sais pas de quoi il est né.

Bien sûr tous ces mots resteront à l'intérieur. Parce que je suis trop fier, et trop lâche pour les assumer.
Mais sache le, sache que je....

Je m'approche de toi. Assise contre le mur, la tête dans les genoux. Tu ressemble à une ado.
Alors je le sens : le poignard de la culpabilité.

Je te frôle les cheveux, mais enlève aussitôt ma main...
"Je t'aime..."

Un murmure sortit tout seul de l'intérieur. Parce que je ne sais pas encore le crier.

Je l'ai entendu... Je l'ai entendu... Je relève la tête... Je suis complétement perdu... Les larmes montent, sans doute le contre coup de la chute. Je sens ma voix se nouer.
"C'est pas juste...tu peux pas me faire chuter , me dire que.... et après me dire 'je t'aime', mon coeur ne sait plus, je sais plus... Je suis perdu, j'ai envie de te répondre que moi aussi je t'aime, te prendre dans mes bras,là...mais je sais si j'ai le droit...je comprends plus rien..."
C'était la vérité...Je crois que la chute et ses mots, m'avait affecté, émotionnellement je ne suivais plus

J'ai le cerveau en ébullition profonde.
Je sens me visage brûler comme dans un four.
Et elle... elle me répond ça. J'ai l'impression que ... je vais mourir étouffé, calciné par le feu à l'intérieur et je n'arrive plus à réfléchir.

"OK. Je vais prendre l'air j'ai trop chaud là..."


Trop chaud.
Je m'apprête à passer le mur. En mode "de l'aiiiiiiiiiiiiiir pitié de l'aiiiiiiiiiiiir". Sauf que.

BAM

Sans comprendre d'où de quoi de comment de pourquoi ?!
Je me retrouve sur les fesses. Je me suis pris le mur de plein fouet. C'est la première fois.

Son ok. veut tout dire, je viens le vexer à nouveau mais pourquoi j'ai parlé, pourquoi je l'ai pas juste prit dans mes bras...
Il va pour partir, je veux pas le laisser partir alors qu'il vient de me dire "je t'aime " Je me lève en vitesse, prête à le rattraper, même traverser le mur si il faut...Mais je sais pas pourquoi, il ne passe pas, ce prend le mur en pleine face et moi bah... je lui rendre dedans... sauf qu'entre lui et moi...bah moi je vole ... Je suis écroulée sur le sol à côté de lui et lui il est sur les fesses...Cela aurait digne d'un mauvais gag...Je sens hématome dans mon dos ,et sent quelque chose de froid sur mon visage...Je passe la main dessus, c'est du sang... Cela doit être la plaie quand je me suis battue avec alex..rien de grave
Je suis là allongée sur le sol,. Je sens le rire monter, je crois que la fatigue reprend le dessus, les nerfs lâchent...On est comme deux andouilles, à se courir après mais le mur a été plus fort que nous..
"C'est pas drôle, tu t'es pas fait mal ? " dis je en attrapant une serviette pour la mettre sur ma tête ,calmant mon rire et m'approchant de lui . " c'est pas drôle excuse moi, pourquoi tu n'as pas traversé"

Assis, j'essaie de passer au travers le sol. Mais ne bouge pas. Je pose ma main sur mon genou, essaie de la faire passer au travers, mais non plus.

Rien. Ça marche plus.
Je ne fonctionne plus ?

Je ressens de micro décharges. Je ne reconnais plus mon corps. Lui que je connaissais dans les moindre détails. Lui que je maîtrisai à la perfection. Je sens que je saigne du nez. A force de se prendre des coups aussi...

Je laisse couler, trop concentré sur LE PROBLÈME !
Indi rit, sans doute nerveux, je l'ai bousculé, elle est tombée.

"C'est pas drôle, tu t'es pas fait mal ? " dit elle en attrapant une serviette pour la mettre sur sa tête, calmant son rire et s'approchant de moi . "c'est pas drôle excuse moi, pourquoi tu n'as pas traversé"

Je la regarde, les gouttes de sang tombent sur le sol.
"J'ai pas réussi."

Il saignait du nez. Je lui donnais une serviette
"Met cela sur ton nez , tu risque de tacher sa chemise..."
il a pas reussit, c'est à dire ?
"c'est peut être comme la dernière fois, un surplomb d'émotion, respire, fait travailler ton imagination , imagine que tu traverse le mur..."
Je lui attrape sa main sur le sol...C'est pas que j'ai vraiment envie de traverser avec lui, mais je sais pas c'est comme l'aider, que je reste là pour le soutenir

Je sais qu'elle a tores... je sais très bien gérer mon pouvoir peu importe mes émotions !

"J'ai appris à maîtriser mon pouvoir j'avais 7 ans, j'étais en CE1. Alors quand je te dis que j'ai pas réussi, ça n'a rien à voir avec une faiblesse de maîtrise des émotions ou de maîtrise de mon pouv..."

Je ne peux finir ma phrases car je passe au travers du sol.
Bien sûr, je ne l'avait pas demandé.