13/09/2016 : 6h30 : Réveil difficile

Je commençai à émerger doucement de mon sommeil. Je me sentais bien mieux qu'hier et je devais sans doute avoir récupéré. J'ouvris les yeux et regardai le plafond un instant.

Je suis dans la salle bain, j'ai tout juste fini de prendre ma douche, je m'habille. Me demandant vaguement comment je vais réagir devant Luc. J'y crois toujours pas, et en même temps si... bon sang que c'est compliqué. Je croyais que la fatigue rendait la chose compliquée, preuve en est que non.

Je me levai du lit et pris mes affaires pour aller m'habiller et prendre une douche, ne remarquant pas que Zek n'était plus dans le lit, encore un peu fatiguée. J'ouvris la porte de la salle de bain et y rentrai avant de la refermer.

Je viens juste d'enfiler mon caleçon, encore un peu humide, les cheveux encore trempés, la porte s'ouvre soudain, Talulla rentre.
"Désolé je ne ferme jamais à clefs..." dis-je sentant mes joues surchauffer.

Je relevai la tête quand j'entendis la voix de Zek et je sentis une immense bouffée de chaleur m'envahir quand je le regardai. Je ne pus empêcher mes yeux de dériver plusieurs fois sur tout le long de son corps. Je sentis mes jambes devenir légèrement tremblantes mais je ne pouvais détacher mes yeux de lui. Surtout qu'il était vraiment bien bâti...

Elle me fixait des pieds à la tête et je... je ne savais pas quoi faire. Je me dis alors que le plus logique serait de continuer à m'habiller, je me penchai alors pour prendre mon pantalon et l'enfiler.
Mais comme le silence était encore plus gênant...
"C'est l'une de mes rares peurs, les portes fermées verrouillées, c'est pour ça que je ne les verrouille jamais. Je ne peux pas. Traumatisme d'enfance, mais ça va déjà beaucoup mieux qu'avant. Avant je ne pouvais pas resté dans une pièce la porte fermée, même les portes sans être fermées m'effrayant, souvent je les enlevais de leurs gonds. Mais j'ai compris que ça pouvait poser problème."
Je suis entrain d'enfiler un tee-shirt.

J'essayai d'écouter du mieux que je pouvais ce que Zek me disait mais une partie de mon esprit restait fixée sur ce qu'il faisait et sur ses habits, ou plutôt son manque d'habits ici.

Prise d'une envie, je me rapprochai de lui et l'attirais à moi par son t-shirt ,et afin qu'il se baisse un peu, et me mis sur la pointe des pieds pour l'embrasser.

Je suis tellement surpris que je reste un instant incrédule. Puis je m'écarte brusquement, avec un coup de chaud encore pire...
"Pas ici Talulla, et si Glove..."

Zek s'écarta et je soupirai intérieurement. Je savais qu'on ne pouvait pas à cause de Glove. Je n'avais pas réfléchi, même si ça me faisait légèrement mal.

- J'aurais pas dû, pardon, m'excusai-je en baissant un peu la tête.

Je m'ecartai un peu plus.

Son expression me gêna d'autant plus...
Je ramassai mes affaires à la va-vite.
"Je vais te laisser la place..." dis-je doucement.

Le feu de mes joues avait disparu, et mon coeur était lourd.

Zek ramassait ses affaires et me dit qu'il allait me laisser la place. J'étais gênée mais en même temps... triste, je crois... Je me tournai vers lui et hésitai un instant avant de le prendre dans mes bras. Comme pour lui dire que j'étais là malgré tout, en quelque sorte.

Elle me prend dans ses bras... Je me sens tout bizarre... Mais je pense à Glove... à ce qu'elle risquerait de ressentir...
"Il va falloir qu'on ralentisse Talulla. Vraiment."
A regret, le coeur déchiré en deux, je m'écarte d'elle, et sors de la salle de bain.

Zek me dit quelque chose et me laissa seule. J'avais l'impression d'avoir ne douleur horrible à la poitrine qui me donnait presque envie de pleurer. Je serrai les poings inconsciemment et me dépêchais de prendre une douche pour me changer les idées.

Je range mes affaires dans mon sac... et quitte la pièce pour le réfectoire.